Compte tenu des réalités du moment sur les débats qui se tiennent dont la thématique principale est l’homosexualité, il y a lieu de se poser la question sur la faisabilité effective de cette pratique sexuelle au Mali. Il y a quelques jours de cela, le président du haut conseil islamique du Mali, Imam Mahamoud Dicko a fait une révélation sur les antennes radio et relayée par plusieurs autres médias. Selon Dicko, les autorités maliennes avec l’appui financier et technique des Pays-Bas ont en projet la promotion de l’homosexualité à travers un guide pédagogique destiné à être enseigné aux élèves du fondamental (1er et 2nd cycle). Il affirme détenir les preuves matérielles.
Après la révélation de Dicko, nous avons peu avoir ce guide. Ce guide a été élaboré avec le soutien de plusieurs départements ministériels. Sur un autre plan, conformément au guide, il s’agit de l’enseignement de l’éducation sexuelle complète, d’où la tolérance sexuelle doit être promue et l’orientation sexuelle est à respecter. Si nous devons respecter l’orientation sexuelle, l’homosexualité en est une, donc elle fait partie.
Il faut rappeler que cela fait des années que la question de l’homosexualité a atterri en Afrique. Le continent africain est en majorité conservateur et cette pratique contre-nature n’est pas la bienvenue. La pratique homosexuelle s’est installée dans certains pays africains comme l’Ouganda avec la menace de certains bailleurs de fonds. L’on se souvient qu’en 2014, la banque mondiale avait décidé de couper ses aides destinées à la santé, de ce fait, le gouvernement et le parlement ougandais étaient revenus sur la loi qui avait été votée contre la pratique homosexuelle dans leur pays. Tout récemment, l’Ethiopie a fait de la largesse suite à des menaces extérieures. Sa loi contre l’homosexualité vise désormais les fonctionnaires de l’état. Dans d’autres pays comme le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire, etc., les homosexuels se cachent car la société les rejette catégoriquement. Disons-le, cette pratique est contre-nature et n’est pas la bienvenue dans une Afrique qui doit se développer. Sa promotion en Afrique est une distraction contre l’avenir prometteur du continent.
Est-ce possible au Mali l’acceptabilité de l’homosexualité?
Tariq Ramadan dit que pour prendre un peuple, il faut le prendre par là où il est faible. Le peuple malien, de la population aux autorités, est sensible à l’argent, au pouvoir et au sexe. Ils sont rares ceux qui peuvent se maitriser face à ces trois éléments. Pour avoir un malien, propose lui l’argent, le pouvoir ou le sexe. Face à ces faibles tendances, il est possible de voir des pratiques ignobles comme l’homosexualité dans un pays qui se réclame à majorité musulman. Les projets comme l’homosexualité sont soutenus par des ONGs et autres bailleurs occidentaux qui n’hésitent pas à mettre le paquet au nom des droits de l’homme.
Au Mali, les ONGs travaillent librement sans aucun contrôle sérieux de la part de l’état. Il suffit de donner des perdiems à certains responsables pour qu’ils acceptent l’inacceptable. Les libres activités des ONGs sont parfois contre le bonheur du peuple, car certaines d’entre elles ont des desseins cachés en dehors des actions humanitaires. Elles profitent de l’humanitaire pour faire du mal au peuple qui vit dans la misère. Le Niger a récemment fermé des bureaux de l’ONG Marry Stoppes International pour avoir stoppé de façon volontaire des grossesses. Le non contrôle des ONGs par les états peut permettre de faire la promotion des projets comme l’homosexualité qui est soutenue par un bon nombre d’ONG au nom des droits de l’homme.
Sur autre plan, nos pays tardent à réduire la pauvreté qui est un frein contre la dignité humaine. Le pauvre est tenté par toute chose ou action qui peut le permettre d’adoucir sa peine. Nous aimons tous bien vivre. Le taux croissant de pauvreté et celui du chômage sont des vecteurs qui peuvent encourager des pratiques sexuelles incongrues dans nos pays. Il faut être dans la situation pour comprendre qu’être pauvre ou au chômage n’est pas bien. La dépendance financière et politique de nos pays et la grosse épine qui empêche les indépendances proprement dites.
Vous comprenez qu’il y a tout un ensemble de facteurs qui encouragent des pratiques contre-nature dans nos pays. Ces facteurs sapent la conscientisation du peuple. La conscientisation objective (sans travailler avec les émotions) du peuple va le permettre de lutter tout en forçant les autorités à ne pas accepter les pratiques homosexuelles. Cela passe aussi par une société civile responsable qui a un œil sur les actions du gouvernement, et d’en questionner au lieu de faire le spectateur. Si les facteurs cités ci-haut ne sont pas combattus, il faut s’attendre à tout sur la pratique homosexuelle dans notre pays.
Yacouba Dao