Aujourd’hui alors que notre pays vit l’un des moments les plus difficiles de son histoire, c’est ce moment que certains hommes politiques et non les moindres, trouvent le moyen de paralyser la nation par des luttes personnelles et d’égocentrisme mal saint sans penser à libérer le pays du joug dans lequel il se trouve.

« Nous sommes loin d’être dans les temps de campagne électorale, ni à un quelconque referendum. Mais un moment où tout le monde doit s’unir pour sauver le Mali de son naufrage. Il faut donc que tous les acteurs s’unissent et parlent d’une même voix pour sortir le pays de cette impasse qui devient insupportable, fatigante et irrespirable. Nous voulons dire le vrai Malien digne de ce nom », nous confie un cadre d’un parti de la place qui a requit l’anonymat.

Selon lui, la volonté de venir à leur fin par tous les moyens (certains hommes politiques) y compris mettre la vie de l’honnête citoyen en danger, crève de nos jours les yeux. Hélas ! Notre pays est aujourd’hui livré à cette lutte entre camarades et entre partis politiques gloutons puisque n’arrivant à être rassasié après deux décennies de gestion dite « démocratique ».

Mais ce qui fait le plus mal encore, c’est leur position et leur manière d’agir face à la situation qui pourtant ne doit pas diviser les maliens, car il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation. Au lieu de s’investir pour la résolution de cette crise en synergie avec les pouvoirs publics, certains politiciens se cachent derrière la démocratie, comme s’il n’y avait pas de maliens, qu’eux. Quelle honte !

Un autre jeune renchérit : « Ces hommes d’une autre génération qu’on a du mal à qualifier, se sont démasqués avec l’arrivée d’IBK au pouvoir. Et c’est triste pour le pays, car ces fils dits « politiques » n’arrivent pas à s’entendre autour de l’essentiel : le Mali. Que dire, que cela se passe encore dans le pays de Soundiata Kéïta et de Babemba Traoré ? ».

Et notre interlocuteur de poursuivre : « Devant ce bilan macabre, comment peut-on parler de dignité ou de valeur ? En tout cas, c’est dans les moments difficiles, qu’on connaît ses amis. Aujourd’hui, on peut s’interroger à savoir si certains mesurent la gravité de la situation, sinon à quoi servent les luttes inutiles sans merci qui ne font que remuer le couteau dans la plaie ?

Et c’est pour distraire les citoyens que certains parlent de la démission de Moussa Mara. En tout cas, l’échec d’IBK risque de sonner le glas pour eux.

Bréhima Traoré

Source: Le 26 Mars