Le Mali continue de faire face à des défis de stabilité malgré les récentes avancées des forces armées maliennes dans la ville stratégique d’Anéfis, précédemment occupée par la Coalition des mouvements armés indépendantistes à dominante touareg. Cette victoire, bien que significative, soulève des préoccupations quant à l’avenir de la région, car elle pourrait déclencher une spirale de violence et de confrontation.

                    Anéfis : Avancée Militaire au Mali, Mais Quel Avenir pour la Région?

Bamada.net- Les Touaregs des régions septentrionales du Mali, qui aspirent à un proto-État de l’Azawad, semblent peu enclins à déposer les armes malgré la puissance de feu des forces maliennes. Cette résistance inquiète, car elle pourrait potentiellement conduire à une alliance entre les indépendantistes et les groupes djihadistes, exacerbant ainsi la situation déjà volatile dans le pays.

          Le Mali face à des défis persistants malgré la victoire à Anéfis : Quel avenir pour la stabilité ?

 

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L’absence progressive des soldats de l’ONU laisse craindre des affrontements sanglants entre les factions, mettant en danger les civils pris au piège de cette violence. Cette situation soulève la question de savoir si le Mali pourra, à moyen ou long terme, surmonter les divisions et la haine qui s’accentuent ou s’il sombrera davantage dans l’instabilité en cédant le contrôle à des groupes armés.

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La perspective d’une escalade militaire est également risquée pour les autorités de Bamako et celles de Kidal, car elle pourrait les entraîner dans un enlisement potentiellement fatal. Au lieu de privilégier la force, il pourrait être plus sage de réexaminer l’accord d’Alger, qui avait été précédemment accepté par les parties en conflit comme un moyen de résoudre leurs différends pacifiquement.

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La médiation algérienne, qui a été impliquée dans la recherche de solutions pour la crise au Mali, a également un intérêt à éviter une escalade majeure à ses frontières sud. Les acteurs clés de ce nouveau front doivent se rappeler que, comme l’a dit Georges Clemenceau, “un arrangement médiocre, ou une paix boiteuse, vaut mieux que la guerre.” Cependant, l’histoire montre que les compromis antérieurs n’ont pas toujours été suivis, ce qui souligne l’importance d’engager un dialogue sincère et durable pour parvenir à une solution stable.

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Le président Assimi Goïta et le chef de la coalition rebelle, Algabass Ag Intalla, sont confrontés à un choix crucial pour l’unité nationale et la paix. Ils doivent considérer les conséquences désastreuses d’une confrontation meurtrière entre leurs combattants et travailler en faveur de la paix, en évitant de faire couler davantage de sang et en préservant les vies humaines tout en œuvrant pour le développement de leur pays.

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Sogolo Mussa

Source: Bamada.net