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Le MAE malien réaffirme l’engagement de son pays à aller “de bonne foi” dans les discussions avec les groupes armés

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a réaffirmé, mardi à Alger, l’engagement de son gouvernement à aller dans des pourparlers avec les groupes du Nord-Mali “de bonne foi”, dans “un esprit ouvert” et “confiant” en vue du règlement de la crise malienne.

 

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“Nous réaffirmons l’engagement du gouvernement à aller dans ces pourparlers de bonne foi, dans un esprit ouvert et confiant pour aboutir à un accord de paix global et définitif avec nos frères qui opèrent dans le Nord-Mali pour proposer à nos compatriotes un vivre ensemble et un projet commun”, a indiqué M. Diop à l’ouverture des travaux de la 5e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali.

Le chef de la diplomatie malienne a dit espérer que les discussions permettront de valider une feuille de route permettant de “dessiner les jalons nécessaires” pour avancer dans le cadre d’une “vision commune” pour arriver “rapidement” à un accord.

Il a souligné le rôle “capital” et “constructif” que joue l’Algérie, réitérant sa confiance en elle pour le règlement de la crise. “C’est le lieu de rendre hommage à l’Algérie, mais aussi au leadership personnel de M. Lamamra qui a permis de retrouver la confiance et conduit au lancement des pourparlers”, a-t-il dit. “La situation sur le terrain est relativement volatile, d’où l’urgence d’aller vite”, a-t-il souligné.

M. Diop a noté “l’avancée enregistrée”, notamment à travers la signature de la “Déclaration d’Alger” et la plate-forme préliminaire d’entente, relevant cependant la concentration et l’avancée d’éléments armés dans le nord du Mali, installant l’instabilité et l’insécurité.

M. Lamamra avait indiqué que la phase initiale du dialogue inter-malien allait débuter le 16 juillet à Alger, en présence du gouvernement malien et des mouvements armées du nord Mali.

Le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) avaient signé, en juin dernier, une plate-forme préliminaire d’entente visant à trouver une solution définitive à la crise malienne et à travers laquelle ils ont réaffirmé le “plein respect” de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Mali.

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) avaient, de leur côté, signé la “Déclaration d’Alger” à travers laquelle ils ont affirmé leur volonté d’œuvrer à la “consolidation de la dynamique d’apaisement en cours et de s’engager dans le dialogue inter-malien inclusif”.

Les travaux de la 5e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali se déroulent sous la présidence du ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, et du ministre malien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Etaient présents également côté malien, le ministre malien de l’Intérieur et de la sécurité, Sada Samaké, de la Décentralisation et de la Ville, Ousmane Sy, de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, et celui du Travail, des Affaires sociales et humanitaires, Amadou Konaté.

Source: Aps.dz

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