Nairobi affirme avoir subi « les effets néfastes du conflit » qui oppose la Russie à l’Ukraine depuis le 24 février 2022.Après le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine, et Umaro Sissoco Embaló, chef de l’Etat de la Guinée, et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), c’est autour de leur homologue kenyan, William Ruto, d’appeler à la fin du conflit russo-ukrainien. Dans un tweet publié ce mercredi, il a exprimé son souhait de voir cette guerre s’arrêter le plus tôt possible. « Le Kenya est favorable à un règlement rapide de la crise russo-ukrainienne. En tant que membres de la communauté mondiale, nous avons subi les effets néfastes du conflit. Les deux pays ont un large éventail de liens d’investissement dans l’agriculture, l’énergie et les TIC », a écrit William Ruto. Plusieurs pays sont en effet menacés par la famine à cause de cette guerre. Les deux belligérants sont les principaux exportateurs de blé dans le monde. Le blocage de la livraison de cette céréale avait provoqué la flambée de ses prix un peu partout jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (Onu). L’invasion de l’Ukraine est une grande campagne militaire aérienne, maritime et terrestre, lancée le 24 février 2022 sur ordre du président russe Vladimir Poutine, à partir de la Russie, de la Biélorussie et des territoires ukrainiens occupés par les Russes depuis la guerre russo-ukrainienne de 2014, à savoir la Crimée et les « républiques populaires » de Donetsk et de Lougansk. Selon les dernières estimations, au moins 38.000 personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit. On dénombre aussi 53.616 personnes blessées, environ 14 millions de personnes déplacées et au moins 140.000 bâtiments détruits. Les dommages matériels sont quant à eux estimés à environ 350 milliards de dollars.