Le 11 décembre 2024, sous la présidence du Général d’Armée Assimi Goita, Président de la Transition malienne, et en présence de son Premier ministre, le Dr Général de Division Abdoulaye Maïga, le Palais Présidentiel de Koulouba a été le théâtre d’une réunion cruciale du Conseil des ministres. Ce fut une occasion pour le gouvernement de dévoiler des initiatives stratégiques visant à renforcer la lutte contre la corruption et promouvoir les droits de l’Homme dans le pays.
Bamada.net-Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamoudou Kassogué, reconnu pour son intégrité et son engagement contre la corruption, a informé le Conseil des ministres de deux événements significatifs : le lancement de la 1ère édition du « Café des Droits de l’Homme » et la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption. Ces initiatives s’inscrivent dans la mise en œuvre des politiques publiques ambitieuses du gouvernement malien pour la protection des droits humains et la lutte contre la corruption, des fléaux qui gangrènent souvent le développement d’un pays.
Le « Café des Droits de l’Homme » : Une Nouvelle Approche d’Engagement
Dans un contexte mondial où la préoccupation des droits humains est de plus en plus centrale, le gouvernement malien fait un pas en avant pour favoriser la compréhension et la protection de ces droits. Le lancement du « Café des Droits de l’Homme » marque une nouvelle ère d’échanges citoyens. Organisé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme à travers sa Direction nationale des Droits de l’Homme, cet événement se veut un espace novateur d’interactions. Il est destiné à sensibiliser la population aux enjeux fondamentaux des droits humains, en abordant des thématiques essentielles telles que les droits des femmes, la lutte contre la traite des personnes, l’esclavage moderne, la protection des droits des enfants et la lutte contre l’impunité.
La 1ère édition, prévue pour le 11 décembre 2024, aura pour thème « L’impact de la corruption sur les Droits de l’Homme ». Le ministre Mamoudou Kassogué, en sa qualité de Garde des Sceaux, animera cette causerie-débat avec pour objectif de sensibiliser le public sur le lien étroit entre la corruption et la violation des droits humains. En effet, la corruption est souvent à l’origine de graves atteintes aux droits fondamentaux, comme l’accès limité à la justice, la discrimination et l’inégalité des chances, empêchant ainsi le développement harmonieux des sociétés.
Cet événement, tout en étant un moment d’échange, incarne également l’engagement du gouvernement malien pour une gouvernance transparente et responsable. Il reflète la volonté de placer les droits humains au cœur des préoccupations nationales, et ce, à tous les niveaux de la société.
La Lutte Contre la Corruption : Un Combat de Longue Hauteur
Lutter contre la corruption reste une priorité pour la transition malienne, qui en fait une pierre angulaire de son programme. Le 9 décembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, le ministre Mamoudou Kassogué a adressé un message fort à la population malienne. Cette journée, décrétée par l’Assemblée générale des Nations Unies depuis 2003, a pour objectif de sensibiliser la communauté internationale aux effets dévastateurs de la corruption et à l’importance des conventions internationales pour la prévenir.
Au Mali, la célébration de cette journée est renforcée par l’instauration, par le décret n°10-624/P-RM du 26 novembre 2010, de la Semaine nationale de Lutte contre la Corruption. Cette semaine est dédiée à l’information et à la sensibilisation de l’opinion publique sur les actions menées pour combattre ce fléau. Cette année, le thème retenu est particulièrement inspirant : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Le gouvernement malien, avec le soutien de diverses institutions étatiques et non étatiques, cherche à engager une nouvelle génération, mieux équipée pour prévenir et combattre la corruption.
Le ministre de la Justice a rappelé dans son discours les multiples actions entreprises pour renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et restaurer la confiance des citoyens envers leurs institutions. Il a souligné que la lutte contre la corruption n’est pas seulement une question de sanction, mais surtout de prévention et d’éducation, et que chaque citoyen doit être acteur du changement.
Une Réflexion Collective pour un Avenir Meilleur
La Semaine nationale de lutte contre la corruption, dont les activités ont été lancées officiellement le 9 décembre 2024, comprend des conférences, des débats, des ateliers et des campagnes de sensibilisation. Ces événements sont destinés à renforcer les mécanismes de transparence et à encourager une participation active des citoyens, en particulier de la jeunesse, dans la lutte contre ce fléau.
Par ailleurs, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, par le biais du « Café des Droits de l’Homme », continue de multiplier les initiatives en faveur de la promotion des droits humains. Ces actions visent à renforcer la justice sociale et à garantir la dignité humaine pour tous les Maliens, sans distinction.
Conclusion : Un Engagement Solide pour un Mali Plus Juste et Plus Transparent
Sous la présidence du Général Assimi Goita, la transition malienne s’engage fermement sur la voie de la lutte contre la corruption et de la promotion des droits de l’Homme. Le « Café des Droits de l’Homme » et la Semaine nationale de Lutte contre la Corruption constituent des instruments essentiels pour sensibiliser la population et inciter à des actions concrètes en faveur de la justice sociale et de la transparence.
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Le Mali a tout à gagner en faisant de ces problématiques des priorités nationales. Pour un avenir où les droits humains sont pleinement respectés et où la corruption est éradiquée, chaque citoyen, chaque acteur de la société doit prendre part à cette dynamique. C’est ainsi que le pays pourra espérer voir naître une société plus juste, plus équitable et plus prospère.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net