Selon la chaîne internationale de télévision francophone (TV5MONDE)
Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a affirmé, mardi que la “situation ne peut pas rester en l’état”, au sujet de l’expulsion de l’ambassadeur français du Mali décidé par la junte militaire, lundi.
L’opération Barkhane se poursuit, malgré un dialogue “difficile” entre Paris et Bamako, a-t-il indiqué.
La France “a pris acte” de la décision de la junte militaire au pouvoir au Mali d’expulser l’ambassadeur français du territoire.
“On a rappelé notre ambassadeur, on ne va pas attendre qu’il soit expulsé pour le faire revenir en France”, a précisé Gabriel Attal.
Lundi, le gouvernement malien a décidé d’expulser l’ambassadeur de France, dans une nouvelle escalade des tensions entre Bamako et Paris.
La télévision d’État a annoncé lundi 31 janvier que l’ambassadeur avait trois jours pour quitter le pays.
Par ailleurs, Gabriel Attal a confirmé que Paris et ses partenaires européens travailleront “d’ici mi-février” à l’adaptation de leur dispositif au Mali. Les pays partenaires du groupement européen de forces spéciales Takuba vont “travailler d’ici la mi-février” à l’adaptation de leur dispositif au Mali.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal condamne l’action de la junte militaire, qui “s’est isolée par étapes”, a-t-il constaté.
“Elle a d’abord renvoyé le représentant de la CEDEAO du Mali”, a rappelé le membre du gouvernement, précisant, dans la foulée, que “les seize pays de la CEDEAO avaient rappelé leurs ambassadeurs respectifs.
Source : Anadolu Agency