En demandant à la Fédération malienne de football de revenir sur l’application des textes, notamment en revenant sur la relégation des quatre équipes qui avaient boycotté le championnat, l’Assemblée nationale ne fait qu’enfoncer une porte déjà ouverte. Sa proposition étonne et d’ailleurs n’apporte aucune avancée en ce qui concerne la résolution de cette crise. On sait qu’une dame de la République, haut placée, est en train de tirer les ficelles, jurant que son équipe, le Djoliba, n’ira jamais en division inférieure tant qu’elle a encore une parcelle de pouvoir dans ce pays. Pendant que les autres équipes refusent que l’on fasse entorse aux textes en revenant sur la relégation des quatre clubs concernés. C’est donc un dialogue de sourds et chacun campe sur ses positions. Mais puisqu’on parle de plus en plus d’un retrait par le ministère de la Délégation à la Fédération pour administrer directement le football, on voit déjà, dans ce cas, la sanction de la Fifa tomber raide comme un couperet, comme ce fut le cas pour d’autres pays suspendus en plus d’une amende à payer.

La rédaction