Un des invités du débat “Arbre à Palabre” cette semaine déclare: “on est en train de nous dire, nous on a été de bons colonisateurs mais attention la Chine c’est pire que nous !”. Pourtant les experts reconnaissent que la Chine détient au moins 14% de la dette des Etats africains réunis. Les alertes se multiplient au sujet d’un risque de surdendettement de l’Afrique.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), de plus en plus de pays sont surendettés. Le FMI et plusieurs autres organismes spécialisés préviennent du risque que le fardeau de la dette dépasse les capacités de remboursement des pays d’Afrique. Un sujet de préoccupation compte tenu surtout de l’accroissement des investissements des géants d’Asie notamment la Chine.
Financer le développement
Les investissements sont perçus comme une des meilleures solutions au problème de chômage des jeunes africains en manque d’alternatives et attirés par la migration. Pourquoi donc s’en inquiéter alors même que la valeur de la dette extérieure des pays africains est loin d’atteindre celle des pays les plus riches au monde ?
Même si la crise annoncée n’est pas encore là, à quelle échéance est-elle et quelles en seraient les conséquences pour les populations ? Fréjus Quenum reçoit pour en discuter :
– José Brito, expert du développement et de l’économie de l’énergie, ancien ministre cap-verdien des affaires étrangères et actuellement spécialisé dans l’innovation numérique
– Taoufik Ben Abdallah, Economiste tunisien, membre de l’Ong “Enda Tiers monde”
– et Freddy Nkurikiye, consultant en gouvernance et développement, représentant spécial en Afrique de l’Ouest et du Centre pour le Centre du dialogue humanitaire basé à Genève
Deutsche Welle