Selon le FDR, un coup d’Etat électoral serait en préparation dans le but de détourner le vote des citoyens au profit d’un candidat qui est dans les bonnes grâces de l’Administration Territoriale où le nom d’un certain Issa T. revient de plus en plus comme étant dans cette machination.

Pour preuve, il semblerait que 1 900 000 cartes d’électeurs sans photo seraient en circulation dans le but d’être introduit dans le circuit électoral. Un véritable hold-up électoral pour faire passer le « candidat présumé des auteurs du coup d’Etat  » dès le premier tour avec un taux de 50,10%. Comment cela peut paraître raisonnable avec 27 candidats dans le starting-block de la présidentielle ?

Si les autorités de la transition n’ont de cesse affiché leur intention pour l’organisation d’élections transparentes et crédibles, force est de constater que, depuis un certain temps, de plus en plus d’informations – dont il revient au ministère de l’administration territorial, la CENI et la DGE de confirmer la véracité, font état de fraudes organisées par l’Administration. Selon des informations concordantes, certaines personnes – le nom d’un certain Issa T. revient fréquemment – seraient dans les secrets de cette opération de fraudes massives et travailleraient en vue de la mise en œuvre d’un véritable hold-up électoral. Un dispositif de fraudes programmées qui serait basé sur six piliers que sont : le fichier frauduleux NINAA (avec 2A) ; les cartes non retirées, les cartes (il y a en 1 900 000) sans photo ; la fraude à travers des préfets ; la pression de l’administration sur les chefs de village ; la mauvaise distribution des cartes NINA pour que le total des votants ne dépassent pas 800 000.  C’est dire que le président de la République par intérim et le Premier ministre se doivent de se lever avant qu’il ne soit pas trop tard. Dans la mesure où une faillite du système n’épargnera personne, à commencer par ceux-mêmes en charge de la bonne conduite de la transition. De ce fait, il faudrait qu’ils ordonnent le retrait des cartes sans photo et des cartes qui ne seront pas retirées avant le vote.

A défaut d’élections parfaites, il nous faut au moins des élections justes et transparentes. Pour éviter à la transition de s’écrouler et au pays de s’embraser. Car nul n’est prêt à se faire voler sa victoire. En tout cas pas le FDR, majoritaire et vivace.

Mamadou DABO

Source: Zénith Balé