“Ce sont des contrats de certains agents du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) qui n’ont pas été renouvelés, sinon il n’y a pas eu de licenciement”. Ces précisions ont été apportées le weekend dernier par le directeur général de l’Institut national de la statistique (Instat) Dr Arouna Sougané, lors d’une rencontre avec les hommes de médias dans la salle de conférence de sa structure.
Cette rencontre avec les hommes de médias, selon le patron de l’Instat, Dr Arouna Sougané, avait pour objectif de faire le point d’avancement de cette opération, après 6 mois d’intenses activités sur le terrain. Dans son intervention, le conférencier s’est réjoui du fait que ce processus se déroule normalement. A cet égard, il a surtout tenu à couper court à des informations selon lesquelles les contrats de certains agents de terrain ont été résiliés arbitrairement.
“Que non, nous n’avons résilié le contrat de qui ce soit sauf que nous n’avons pas renouvelé le contrat d’un certain nombre d’agents qui ne sont qu’au nombre de six dont les résultats n’ont pas été pour nous à hauteur de souhait” a soutenu le Dg de l’Instat, la structure qui pilote le RGPH5. Selon lui, ces agents n’étaient pas dans la dynamique de se donner à fond pour la bonne réussite de ce travail. “Or nous nous sommes tenus par un délai par rapport à ce processus. Durant ces six premiers mois, nous avons fait le constat que certains agents n’ont pas respecté les conseils par rapport à l’utilisation du carburant. Ainsi, au lieu de rester à leur base, ils vont s’installer dans une autre localité, faisant des va-et-vient supplémentaires, toute chose qui peut amener des surplus dans la consommation du carburant, tandis que tout est calculé à l’avance” a -t-il soutenu. Sinon, pour lui, il n’y a aucun problème par rapport à la dotation des agents en carburant et d’autres matériels connexes comme les tablettes qui leur servent d’outils de travail.
Le Directeur général de l’Instat a poursuivi que toute son équipe est à pied d’œuvre pour que ce recensement, qui ne se fait pas tous les ans, soit une réussite. “Le directeur général adjoint vient de rentrer d’une mission de supervision. Partout où il s’est rendu, le processus se déroule normalement et moi-même, ancien agent de terrain, je suis attentif au moindre détail de ceux qui sont aujourd’hui sur le terrain car je sais que ce n’est pas un travail facile” a soutenu le Dg, tout en rappelant que les agents recenseurs sont assurés, tout comme leurs moyens de locomotion.
Ces propos ont été corroborés par la directrice technique du bureau central du recensement qui a révélé que c’est surtout suite à l’insistance du directeur, Sougané, que les salaires des agents ont été rehaussés.
Autre point évoqué au cours de cette rencontre, c’est le financement du processus à savoir la mobilisation et la gestion des fonds. A ce propos, le Directeur a fait savoir que tout le processus est évalué à 19 milliards Fcfa, même si une grande partie de ce financement reste à mobiliser. Ce fonds est réparti entre l’Etat du Mali (5 milliards de Fcfa ) et les partenaires techniques et financiers.
Le Dg de l’Instat a été clair par rapport à la gestion de ces sous qui sont logés à la Dfm du département de tutelle pour ce qui concerne la quote-part de l’Etat et pour les bailleurs, attribué par tranche après présentation des justificatifs.
En somme, le Dg de l’Instat a fondé beaucoup d’espoir sur la presse afin de les aider pour la bonne compréhension de ce processus par les populations. Kassoum THERA