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Le covid-19 de retour : chauve-qui peut !

Elle est plus rapide, plus puissante et plus mortelle que la première, qui a, relativement, épargné notre pays. La seconde vague du covid-19, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, vient de frapper, en commençant par la première institution de notre pays : la présidence de la République.

Du début de la pandémie au 27 novembre dernier, le Mali a enregistré, officiellement, 4.462 cas et 148 décès. Mais ces derniers jours, la propagation de la pandémie du covid-19 semble s’accélérer. Surtout, avec la découverte, jeudi 26 novembre, d’un foyer de la pandémie à la présidence de la République où devrait se tenir, justement, à cette date, un conseil supérieur de défense sur le covid-19.

Multiplication des foyers du covid-19

« En raison de la découverte d’un foyer de covid-19 au sein de la présidence de la République, le conseil supérieur de la défense, prévu ce jour 26 novembre, est reporté. Tout le personnel sera soumis à un test de contrôle et les locaux, désinfectés », écrit la présidence de la République sur son compte tweeter.
A l’instar du « Palais en marbre blanc » de Koulouba, d’autres structures de l’administration publique ont dû fermer boutique. C’est, entre autres, le cas de la direction générale de la Caisse Nationale D’assurance Maladie (CANAM).
En effet, mercredi 27 novembre, elle a dû fermer ses locaux, 48 heures durant, pour désinfection. Plusieurs de ses agents auraient été testés « positifs » au covid-19.
A l’origine de cette seconde vague, qui s’annonce mortelle, le relâchement des populations face aux mesures barrières.

Baisse de la vigilance

« Il y a eu un relâchement dans la population, il y a eu une baisse de la vigilance, ce qui a amené l’organisation d’évènements où il y a des regroupements massifs. On a organisé le Maouloud, la fête de la naissance du prophète. Le stade du 26 mars a été rempli. Dans les mariages, personne ne porte de masque. Ceux qui portaient le masque étaient considérés comme des gens particuliers », déplore Pr Bourema Kouriba, membre du comité scientifique pour la réponse au covid-19 et directeur du centre d’infectiologie Charles Mérieux de Bamako, interrogé par nos confrères de RFI.
Après la découverte récente de 91 cas positifs, l’Institut National de Prévoyance Sociale (INSP) a appelé, mercredi 25 novembre, les Maliens à l’observation stricte des mesures barrières. Surtout, pour les personnes âgées. Ou celles souffrant d’insuffisances respiratoires.

Oumar Babi /Canarddechaine.com

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