Prenant acte du rôle éminent de l’Algérie dans le processus de stabilisation du Mali, lors de sa toute dernière réunion consacrée à ce pays, le Conseil de sécurité de l’ONU a rendu hommage, avec une belle unanimité, à la diplomatie de notre pays qui assume pleinement son rôle de chef de file de la médiation internationale et oeuvre au dialogue et à la paix dans le pays frère et voisin.
Cet engagement continu de l’Algérie est d’autant plus important qu’il intervient dans un contexte sahélien caractérisé par la recrudescence des attaques terroristes visant l’ensemble de la sous-région subsaharienne. C’est pourquoi les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont tenu, sans aucune exception, à saluer «la solidité et la consistance de l’Accord d’Alger qui a permis, entre autres, de préserver le cessez-le-feu entre les parties maliennes, et ce pendant huit années consécutives». Et d’appeler, dans ce sillage, à une accélération de la mise en oeuvre des dispositions de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, l’instance onusienne exhortant à une concrétisation «diligente et intégrale» de cet accord qui reste la base incontournable d’une paix et d’une stabilité réelles et durables dont a besoin le peuple malien, surtout dans la phase actuelle dite de transition. Le Conseil de sécurité mesure pleinement l’importance du rôle et du dynamisme de l’Algérie à la tête de la médiation onusienne et c’est pourquoi il a tenu à en consacrer la dimension cruciale avec la ferme conviction que «les efforts inlassables de la médiation internationale, sous la direction de l’Algérie, visant à préserver intact l’engagement des parties signataires de l’Accord d’Alger, notamment par le biais des dernières propositions visant à rapprocher les points de vue entre les parties maliennes». Ce faisant, les 15 membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité ont appelé avec force les parties maliennes à «interagir de manière constructive avec les propositions de la médiation internationale en vue de surmonter l’impasse actuelle et débloquer le processus de paix au Mali en réactivant le Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA)». Il convient de souligner, à cet égard, que le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a pris part aux travaux de cette importante réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour réaffirmer «l’engagement du gouvernement malien à poursuivre la mise en oeuvre de l’Accord d’Alger» qui demeure le socle fondamental d’une réconciliation et d’une paix à long terme sans lesquelles il ne saurait y avoir une politique de développement accomplie.
Source: lexpressiondz