En meeting « populaire et démocratique » à la Pyramide du souvenir, le samedi 25 novembre avec la présence notable des principaux leaders de l’opposition et de la société civile membre, le collectif des associations Anté a banna es monté sur ses grands cheveux pour dénoncer ce qu’il a appelé « l’échec patent du régime IBK ».
Pour le porte-parole du mouvement qui s’était farouchement opposé au projet de révision de la Constitution, il y a quelques mois, Ibrahim Kébé, « après quatre longues années de gestion désastreuse et chaotique du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita », il faut se demander si le locataire du palais de Koulouba demeure encore la solution aauxx problèmes qui minent le pays. Et de mettre l’accent sur le fait que le chef de l’Etat a déçu les espoirs des Maliens. « Il convient de rappeler que les attentes des Maliens étaient et sont toujours fondées sur le règlement définitif de la question du nord et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national », a-t-il martelé.
Pour Ibrahim Kébé, de façon générale, pendant les quatre premières années de la gouvernance IBK, il y a eu plus de morts que de l’indépendance à nos jours. « Plus de 800 morts durant cette année 2017 », a-t-il dénoncé. Avant de relever que le régime est marqué par les « fausses promesses et un laxisme surprenant ». Avant de souligner que « IBK a, de toute évidence, échoué… », ne manquant pas de lister les différents domaines où cet échec est, selon lui, notoire. Il s’agit du front sécuritaire, la lutte contre la corruption, le front social, etc.
Pour sa part, Alou Badra Sacko de l’association du Forum a fustigé le manque d’égard du pouvoir vis-à-vis des citoyens, qui souffrent de la dégradation des conditions sécuritaires. Il aa indexé le silence coupable des plus hautes autorités du pays après que « 11 soldats de notre armée eurent été tués parce qu’ils détenaient des informations pour le Mali ». Avant de souligner que la France n’a pas d’amis mais rien que des intérêts.
Rappelons que les leaders comme Oumar Mariko, Soumana Sacko, Me Amidou Diabaté étaient présents à ce meeting et laissaient transparaître leur envie de bousculer une nouvelle fois le régime IBk, après l’épisode houleux de la contestation du projet de révision constitutionnelle.