A l’occasion du premier anniversaire de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a réaffirmé lundi le soutien de l’ONU à cet accord de paix.
Le 15 mai 2015, en l’absence de la principale coalition rebelle du Mali, la Coordination des mouvements Azawad (CMA), qui regroupe trois groupes rebelles majeurs du nord du Mali, le gouvernement malien a signé l’Accord de paix et de réconciliation avec les milices pro-gouvernementales ainsi qu’avec des groupes rebelles mineurs dans ce pays.
Le 20 juin, le CMA a signé cet accord à Bamako, capitale de ce pays africain, concluant le processus de signature de cet accord qui vise à mettre fin aux hostilités et à mettre en œuvre des programmes de développement dans la région troublée du nord du Mali, ainsi qu’à restaurer la paix et la stabilité de la nation.
“Le secrétaire général espère que les parties signataires assureront une mise en œuvre rapide et complète de cet accord, en gardant à l’esprit les nombreux défis à venir”, indique ce communiqué publié par le porte-parole de M. Ban.
Le renforcement du rôle et des capacités de la Mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali (MINUSMA) permettra à cette mission d’aider efficacement le gouvernement malien à réaliser la paix durable et la stabilité dans le pays, a également indiqué M. Ban dans ce communiqué.
La MINUSMA a été créée en 2013 pour soutenir le processus de réconciliation au Mali entre le nord et le sud du pays, et pour assurer les fonctions de sécurité. Le Conseil de sécurité envisage des recommandations concernant la construction de capacité de la mission de maintien de la paix au Mali, ainsi qu’une augmentation des niveaux de troupes suite à une série d’attaques qui ont coûté la vie à des casques bleus.
Le Mali compte un grand nombre de groupes armés en activité, et la situation de sécurité dans ce pays reste préoccupante. Au moins 20 personnes, dont des soldats maliens, des forces de paix de l’ONU et des civils travaillant pour les Nations unies, ont perdu la vie dans des attentats terroristes dans le nord et le centre du Mali depuis le mois de mai.
Des groupes terroristes comme Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique et Al Mourabitoune poursuivent leur insurrection contre la MINUSMA et les forces maliennes. Ces groupes bénéficient de soutiens dans la population locale ainsi qu’auprès de certains groupes qui ont signé l’accord de paix, selon le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif. F