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Le bilan élogieux du DG sortant, Oumar Barou Diarra

Dans son message d’adieux, le DG sortant Oumar Diarra, comme pour défendre son bilan, a fait le point des grandes réalisations engrangées dans les domaines de la production d’électricité, des ouvrages de transport et de distribution, de la lutte contre la fraude, de la commercialisation et de la modernisation. Il s’est également réjoui de l’état financier de la société EDM-SA.

Ainsi, la production d’électricité devrait connaître une augmentation sans précédent avec une capacité additionnelle de 511 MVA – dont les différents projets, en plus de leur caractère innovant de maîtrise des charges, permettront une couverture certaine de la demande à la pointe de 2023 et au-delà.

En ce qui concerne les ouvrages de transport et de distribution, qui connaissaient par le passé une vétusté et un engorgement du transit de l’énergie, ils ont fait l’objet d’importants investissements mettant en œuvre de nouvelles liaisons de 30 KV appelées liaisons fortes, de réhabilitation et de renforcement d’anciennes liaisons, de créations de nouveaux postes de distribution et de densification sans commune mesure des réseaux de distribution. Ces efforts, malgré la situation socio-politique et le contexte de crise mondial de pétrole, selon le DG sortant ont permis à l’EDM de gérer les différentes périodes chaudes avec les résultats forts appréciables. Toujours selon le DG sortant, des efforts colossaux ont été déployés non seulement pour sécuriser les revenus de notre entreprise, mais aussi pour être proche de nos clients. Et, conformément au contrat de concession, au cahier des charges et au règlement du service concédé, les compteurs sont posés et connectés chez les clients dans un délai de moins de 15 jours après règlement du devis. Le traitement des pannes et des réclamations a également retenu toute l’attention de l’équipe sortante. Pour la lutte contre la fraude, les résultats parlent d’eux-mêmes : « l’énergie récupérée en 2021 est de 12,3 GWH pour un montant de redressement de 2,1 milliards de FCFA contre 5,6 GWH en 2020 et un montant de redressement de 710 millions de FCFA », a expliqué le DG sortant avant d’inviter l’équipe rentrante à maintenir et renforcer cette implacable dynamique.

Sur le plan de la modernisation, les projets phares initiés sont entre autres la modernisation du réseau de distribution, de compteurs dits intelligents dans les postes de transport et de distribution.

Sur le plan de la commercialisation l’administration sortante s’est également illustrée par une série d’innovations dont l’envoi de factures par SMS, la démultiplication de canaux de règlement et d’achat de crédits par des moyens digitaux, la mise en ligne du nouveau site internet avec toutes les fonctionnalités commerciales d’une agence virtuelle.

Au plan des indicateurs opérationnels et financiers, le cercle vertueux du redressement est bel et bien enclenché, selon Oumar Barou Diarra. En effet, dit-il, le résultat net de la société est passé de moins 75 milliards en 2020 à moins 55 milliards en 2021, soit une amélioration nette de 20 milliards de FCFA. Quant au rendement du réseau, il a connu un gain d’un point passant de 76 % en 2020 à 77 % en 2021, soit un gain net de 2,8 milliards de FCFA. La production immobilisée a par ailleurs connu une hausse de 107,1 % entre 2020 et 2021 et traduit tous les efforts d’investissements, de renforcement et de réhabilitation du réseau de transport et de distribution.

Les charges opérationnelles n’accusent, en revanche, qu’une croissance de 13,1 % malgré la baisse de l’importation depuis la Côte d’Ivoire, qui représente une énergie à moindre coût et qui a été substituée par l’énergie thermique.

Sur les charges d’hydrocarbures, qui représentent le poste de charge le plus élevé de EDM SA, d’énormes efforts de gestion ont été consentis avec une optimisation des contrats, ayant permis d’avoir des prix optimisés en 2021 comparativement à 2020 : 378 FCFA le litre de HFO en 2021 contre 385 FCFA le litre en 2020 et 411 FCFA le litre de GO en 2021 contre 406 FCFA en 2020. Et ce, malgré l’augmentation du prix du baril sur le marché mondial, qui est passé de 41,7 dollars le baril en 2020 à 70,7 dollars en 2021.

Les relations avec les partenaires banquiers sont tout aussi élogieux avec moi la révision de toutes les conditions bancaires. Toutes choses ayant conduit, selon le DG sortant, à des économies sur les frais bancaires qui sont passés de 1,4 milliards en 2020 à 545 millions en 2021, soit une économie de 855 millions de FCFA. Dans la même veine, les charges financières ont baissé de 10 milliards, passant de 19 milliards en 2020 à 9 milliards en 2021.

 

Amidou Keita

 

Source:  Le Témoin

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