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Le BIE de l’UNESCO forme des Cadres du Ministère de l’Education Nationale: Pour améliorer la qualité de l’éducation au Mali !

Dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du Sommet sur la Transformation de l’Education tenu du 20 au 26 septembre 2022 à New York lors de la 77ème Assemblée Générale des Nations-Unies, le Bureau International d’Education de l’UNESCO (BIE) a outillé 32 Cadres du Ministère de l’Education Nationale sur de nombreux modules dans le domaine curriculaire. C’était du 20 au 24 mars à l’hôtel de l’Amitié de Bamako à la faveur d’un atelier, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la Ministre de l’Education Nationale, Sidibé Dédéou Ousmane.

Outre Mme le Ministre de l’Education Nationale, y ont pris part à cette cérémonie le Directeur du BIE de l’UNESCO, Ydo Yao, le Directeur et Représentant Résident de l’UNESCO au Mali, Edmond Moukala et la Secrétaire Générale de la Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO-ISESCO, Pr Diallo Kadia Maïga.

En effet, l’objectif général de cette formation est de renforcer les capacités des spécialistes et responsables du Ministère de l’Education Nationale en vue de leur autonomisation dans le domaine de l’approche curriculaire. Notamment sur les modules suivants : Dialogue politique et formation des politiques ; Changement du curriculum ; Gestion et gouvernance du système ; Elaboration des manuels scolaires et matériels d’enseignement et d’apprentissage ; Renforcement des capacités pour la mise en œuvre du curriculum ; Processus de la mise en œuvre du curriculum et Evaluation du curriculum et des élèves.

L’ouverture des travaux fut sanctionnée par deux interventions, à savoir : l’allocution de la Ministre de l’Education Nationale et celle du Directeur du BIE de l’UNESCO.

La nécessité d’alléger les programmes scolaires

Dans son propos, le Directeur du BIE de l’UNESCO, Ydo Yao a indiqué qu’afin d’accompagner les Etats membres de l’UNESCO dans leur actions transformatrices de l’ED, qu’ils proposent certains leviers, sur lesquels ils travaillent déjà dans certains pays. A travers desquels leviers, ils comptent  améliorer la qualité de l’éducation au Mali. Ces pistes sont au nombre de 16 mais qu’ils en retiennent 8, qui, de leur point de vue et au regard des défis actuels du système éducatif malien, pourraient intéresser notre pays. Il s’agit de  l’allégement des programmes scolaires. Selon lui, qui sont trop chargés avec des matières aujourd’hui obsolètes. Qui sont dans les programmes depuis les indépendances et ne servent à rien aujourd’hui, en plus qu’ils rendent les programmes lourds. Il y a la promotion de pédagogies innovantes basées sur la créativité versus la mémorisation qui sous-tend la pédagogie actuelle ; également la réduction du quantum horaire. A l’en croire, les enfants ne sont plus patients, qu’ils ne peuvent plus se concentrer pendant 1h par matière comme c’est le cas dans les emplois du temps.

Il a parlé de la promotion de l’ED hybride et pédagogie numérique. Un concept visant à soutenir la digitalisation des programmes et promouvoir des pédagogies. Qui maximisent l’utilisation de l’IA et des smartphones à l’école; lutter contre l’interdiction des smartphones en classe, (interdire les phones en classe n’est ni un choix pertinente, ni durable). A ses dires, ils veulent travailler à changer la Culture de l’évaluation (on évalue pour dire qui est nul et excellent ; toujours la faute est sur l’élève, jamais  sur le prof ou la pédagogie.).

« Nous voulons promouvoir plus d’évaluation corrective. Certaines évaluations sont faites pour réguler des flux et gérer des problèmes politiques ; pour punir les élèves indisciplinés ; etc » a – t – il développé.

L’encadrement approprié de la petite enfance

Qu’ils sont disposés à travailler avec le Ministère pour une école qui valorise les CLT et les savoirs faire traditionnels maliens (le Bureau UNESCO Bko y travaille fortement). De plus, que l’école en Afrique doit cesser d’être le cimetière des cultures africaines. L’UNESCO a, dit-il, des outils et actions pédagogiques confirmées en Asie qu’ils  veulent adapter et mettre à la disposition du Mali pour que les écoles soient plus heureuses.

Par la suite, il a signifié leur volonté de faire la promotion de l’ED de la petite enfance et la mise en œuvre de la Déclaration de Tashkent. Un choix qui s’explique, selon M. Yao, par le fait qu’en Afrique, moins de 10% des enfants bénéficient d’un encadrement approprié avant d’entrer au primaire, alors que les résultats des études en neuroscience prouvent l’importance des 1000 premiers jours de l’enfant pour la structuration de son cerveau pour les apprentissages.

Quant à Mme le Ministre Sidibé Dédéou Ousmane, elle a soutenu que cet atelier de renforcement des compétences des Cadres et Responsables de son Département en matière curriculaire répond bien aux besoins de notre système éducatif. C’est pourquoi, elle a apprécié l’initiative avant de saluer son concepteur  le BIE de l’UNESCO. Elle a conclu son intervention en disant que cette session de formation constitue la 1ère phase d’un processus qui va s’étendre sur plusieurs mois à travers des séances de formation en ligne.

Par Mariam Sissoko

SourceLe Sursaut

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