Alors que le pays a subi une des pires attaques contre des civils de son histoire, l’armée du Mali a annoncé avoir « neutralisé » 50 « djihadistes » dans une zone du centre du pays où le massacre a eu lieu cette semaine.
Au moins 130 civils ont été tués il y a une semaine, dans la région centrale malienne de Diallassagou et dans deux villages voisins le week-end dernier. Ce massacre a été attribué par le gouvernement, au djihadistes, liés à Al Qaida, même si le groupe a nié avoir commis le massacre dans un communiqué. Dans la foulée, les forces maliennes ont concentré leurs opérations dans cette partie du pays et cela a porté des fruits.
Dans un communiqué l’armée a indiqué qu’ »une cinquantaine de djihadistes (ont été) neutralisés » dans la zone de Diallassougou où « les priorités opérationnelles ont été dirigées suite à l’attaque terroriste contre les populations dans la nuit du 18 au 19 juin ». L’armée a également fait état de « deux veilleurs terroristes neutralisés » dans la zone centrale de Mondoro, en plus de « huit suspects terroristes arrêtés » dans le sud du pays lors d’une opération distincte.
L’effusion de sang de Diallassagou est l’une des pires tueries civiles que le Mali ait connues ces dernières années. Le pays du Sahel est depuis 2012 secoué par des insurrections djihadistes. La violence a commencé dans le nord, puis s’est propagée au centre et au Burkina Faso et au Niger voisins.
actucameroun