Il a d’abord commencé à siffler la fin du match alors qu’il restait encore 5 minutes avant de renvoyer tout le monde au vestiaire à la 90’, voire quelques secondes avant, alors qu’il y avait des arrêts de jeu à disputer. Les joueurs avaient été rappelés sur la pelouse près d’une heure après pour finir la rencontre, mais les Tunisiens, qui avaient déjà pris des bains de glace, avaient refusé. Janny Sikazwe était alors remplacé par le 4e arbitre. Assez rapidement, une insolation a été évoquée. Depuis, il est sorti du silence. Il indique pour L’Equipe que son état de santé était bien une explication de son attitude. Et que cela aurait pu mal tourner : «  Quand je suis arrivé à Limbé il faisait très chaud, avec un taux d’humidité terrible, de plus de 80%. Dès mon échauffement, c’était dur. J’avais beau prendre de l’eau, j’avais l’impression d’avoir toujours aussi soif (…) J’’ai repris aussi fatigué que lorsque j’ai fini la première période et j’ai commencé à perdre mes repères. J’étais confus et je ne me rendais compte de rien (…) Ils ont appelé ça un coup de chaud mais ça aurait pu être bien plus grave. À 5 minutes près, je pouvais tomber dans le coma, m’ont-ils dit à l’hôpital. J’aurais pu rentrer dans un cercueil. Car c’était très dangereux ce qui s’est produit.  »