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L’ANCIEN PM ZOUMANA SACKO SUR LE SOUTIEN MILITAIRE ETRANGER AU MALI :

“Tout pays attaché au maintien d’un partenariat sincère et gagnant-gagnant avec le Mali doit s’abstenir de toute instrumentalisation de la carte djihadiste…” L’ancien Premier Ministre de la transition Soumana Sako sort une fois encore de son silence face à ce qui se dit ça et là sur la présence des forces militaires étrangères au Mali.

 

Selon lui, la situation sécuritaire actuelle nécessite un appui militaire extérieur, mais celui-ci doit-être “placé sous le contrôle politique des autorités nationales légitimes du Mali”. La présence militaire étrangère sur le sol malien nourrit les débats dans les « grins » et partout ailleurs dans le pays. Notamment la présence des forces françaises qui est décriée par une partie  de la population. Le vendredi 10 janvier 2020, certains Maliens étaient dans la rue pour réclamer une fois encore le départ de la France au Mali. Mais de l’avis du parti politique, CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) et ses partenaires regroupés au sein de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise)  : L’état de délabrement de nos Forces Armées et de Sécurité rend nécessaires des appuis militaires extérieurs, ceux-ci doivent être placés sous le contrôle politique des autorités nationales légitimes du Mali”. Le président de la CNAS-Faso Hèrè, ne semble pas d’accord avec la manière dont opèrent les forces étrangères présentes au Mali pour lutter contre le terrorisme et le banditisme dans le sahel. Il a été souvent question de coordination des différentes forces en présence sur le sol malien pour le même objectif, celui de combattre les djihadistes. “Tout appui militaire extérieur, bilatéral, multilatéral ou multi bilatéral- doit accompagner nos Forces Armées et de Sécurité dans la neutralisation de toutes les forces négatives, celles mettant en péril l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali ou le caractère républicain, démocratique et laïc de l’Etat”, soutient l’ancien Premier Ministre qui dir que  les pays partenaires du Mali doivent aussi s’abstenir de soutenir le programme djihadiste dans le Sahel. “Tout pays attaché au maintien d’un partenariat sincère et gagnant-gagnant avec le Mali doit s’abstenir de toute instrumentalisation de la carte djihadiste comme variable d’ajustement territorial visant à créer un nouvel Etat au Sahel aux dépens des Républiques du Mali, du Niger ou du Burkina Faso”, avertit Soumana Sako dans son court message.

KADOASSO I.

RETROUVEZ PLUS D’ARTICLE DANS LA PARUTION DU MARDI 14 JANVIER 2020

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