De plus en plus, la question relative au respect du délai de la Transition devient une « patate chaude » entre les mains des autorités en charge de la Transition. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les Etats-Unis d’Amérique, entre autres, ne veulent pas que la Transition de 18 mois en cours dans notre pays soit prorogé d’une seconde. C’est ce qui fait qu’à l’ONU, les Etats-Unis tiennent au respect strict des élections présidentielles prévues le 27 février 2022.
Même si des experts en la matière précisent que les élections présidentielles peuvent être organisées le 27 février 2022, techniquement rien n’est fait dans ce sens par les autorités de la Transition. Sur la question, le calendrier devant définir le chronogramme quant à la tenue des élections n’est toujours pas disponible, alors que nous sommes déjà en novembre 2021, soit à trois mois des échéances fixées.
Ce qui est sûr et certain, les positions sont partagées sur la question relative au respect strict de la durée de la Transition. Pour la Communauté Internationale, la Transition ne sera pas prorogée d’un iota, du côté des autorités maliennes, il n’est pas impossible d’organiser les élections présidentielles le 27 février 2022. La question qui revient est la suivante : Qui aura le dernier mot ?
C’est dans ce contexte qu’un (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON