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L’AFRIQUE A LA TRAINE

Des efforts, encore à faire dans la bancarisation des populations africaines, notamment celles de l’Afrique de l’Ouest. Et ce, par l’investissement des infrastructures technologiques l’énergie, entre autres. Ces recommandations sont les points saillants du 3ème Forum monétique interbancaire régional, clôturé le vendredi dernier à Dakar.

moussa alassane diallo president APBEF

«Le premier défi auquel on doit faire face, c’est l’inclusion financière. Il n’y a pas de développement sans inclusion financière. Aujourd’hui, le taux de bancarisation, après 50 ans d’indépendance de nos Etats, se situe entre 12 et 15 % selon les pays». Ces propos sont de Moussa Alassane Diallo, administrateur du Groupement interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Gim-Uemoa). Il les a tenus, le vendredi dernier, à Dakar, à l’occasion du 3ème Forum monétique interbancaire régional.
Quand au directeur général de Mastercard Africa, Faissal Khdiri, il a plaidé pour «un meilleur accès des populations africaines aux institutions bancaires en Afrique, car il estime qu’il s’agit là de leur redonner de la dignité». Et de poursuivre : «Développons ensemble une société africaine beaucoup plus inclusive, une société africaine où tout le monde a accès à ces services financiers, et ensemble, on peut réussir», a-t-il fait savoir en indiquant que «la technologie peut maintenant permettre de les inclure dans les sociétés financièrement et permettre d’une certaine manière de leur redonner de la dignité».
Toutefois, il a défendu l’idée selon laquelle «l’Afrique doit rester débout, une Afrique qui n’est pas assistée». Mieux, il défend l’idée que : «si le monde entier croit en l’Afrique, alors nous devrions y croire encore plus en cette Afrique-là», a-t-il martelé. «Si toutes ces multinationales de tous les continents investissent en Afrique. C’est pour récupérer les retombés, alors travaillons nous-mêmes ensemble, notamment dans le secteur bancaire, le secteur du système financier et de la monétique», a-t-il incité, en indiquant qu’ «à l’échelle mondiale ce sont quelques 2,5 milliards de personnes qui n’ont pas accès au service financier de base».
Blaise Ahouantchede, directeur général du Gim-Uemoa a soutenu que «le Gim détient une plateforme solide, sécurisée, intégrée, ouverte». Et que « à partir de maintenant, vous pouvez imaginer l’ensemble des projets et programmes», a-t-il dit, en laissant croire que «le chantier que nous sommes en train de mener au niveau de la zone est important pour l’inclusion financière et la bancarisation».
Lui emboitant le pas, l’administrateur de Gim-Uemao a déclaré:«Le développement des innovations technologiques tel que le prépayé doit aujourd’hui être mis au service du développement, de la croissance économique». Pour ce faire, «les Etats de l’Afrique de l’Ouest doivent faire face aux défis de la bancarisation à travers une plus grande inclusion financière de leurs populations, notamment les plus démunies», a-t-il prié.
Car, selon lui, «nous sommes dans une zone monétaire mais aussi dans une zone économiquement intégrée à travers les huit pays de l’Uemoa. Donc, le défi est lancé aujourd’hui à la communauté bancaire, financière de l’espace Uemoa».
Il poursuit, «le défi d’aujourd’hui c’est à  la fois arriver à inclure l’ensemble des couches, y compris les couches les plus défavorisées au système financier, et mobiliser les flux nécessaires au financement de nos économies de façon à assurer la croissance économique, la lutte contre la pauvreté, le chômage et aussi le bien-être de nos populations». A ce titre, il déclare, «c’est dans cette optique que Gim-Uemoa a signé un accord historique avec Mastercard, sponsor officiel de ce forum, afin de permettre à toutes les institutions aujourd’hui de pouvoir émettre des cartes sans licence».
Source: sudonline.sn
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