Au moins sept morts et 200 blessés, c’est le bilan d’un accident ferroviaire survenu mardi 12 mai au soir vers Philadelphie, aux Etats-Unis. Un train reliant Washington à New York a déraillé, provoquant des scènes de chaos. Selon les premiers éléments de l’enquête, le train roulait trop vite et le conducteur a effectué un freinage d’urgence juste avant l’accident.
Mardi, peu avant 21h30 (heure locale), le train régional 188 de la compagnie ferroviaire publique Amtrak vient de passer la ville de Philadelphie quand il quitte subitement sa voie. La locomotive et les six voitures sont renversées. Le choc est violent : l’une des voitures n’est plus qu’un amas de métal. Une autre est traversée par une lourde poutre métallique.
Quelque 200 policiers et 120 pompiers arrivent immédiatement sur place. Les médias américains diffusent des images de passagers ensanglantés ; d’autres sont choqués, le regard hagard. Des agents de la police fédérale, le FBI, ainsi que du ministère de la Sécurité intérieure, arrivés sur place dans la nuit, ouvrent une enquête.
Selon les premiers éléments, l’express roulait à 170 km/h, soit deux fois plus que la vitesse autorisée sur le tronçon où s’est produit l’accident. Sa partie avant a commencé à vaciller alors qu’il prenait un virage et les autres voitures ont alors déraillé, ont raconté des témoins. La boîte noire est en cours d’analyse, et le conducteur, blessé, est toujours interrogé par la police. Ce dernier aurait effectué un freinage d’urgence avant le déraillement, indiquent les enquêteurs.
Quelque 243 personnes étaient à bord au moment de l’accident, dont cinq employés de la compagnie ferroviaire. La ligne Washington-New York est très fréquentée, malgré des infrastructures vieillissantes. Au lendemain de la catastrophe, les maires de New York, un démocrate, et d’Oklahoma City, un républicain, ont plaidé dans le quotidien The New York Times pour une hausse « significative » des investissements dans les transports.
Source: RFI
