L’examen et l’adoption du compte rendu de la 4ème session ordinaire du comité scientifique  et technique ; l’examen de l’état d’exécution des recommandations formulées lors de cette meme session et l’examen des protocoles de recherche programmés durant 2014 ont été entre autres les points inscrits à l’ordre du jour de cette 5ème session du comité scientifique  et technique du Laboratoire Nationale des Eaux (LNE). L’ouverture des travaux ont été présidés par le Secrétaire Général  du Ministre  de l’Energie  de l’Hydraulique, Pr Lamissa Diabaté, en présences du directeur exécutif du comité scientifique M. Yacouba Sanogo et le directeur national du Lne M. Al Moustapha Fofana.

Encore une fois de plus, les membres du comité scientifique du Labora-toire nationale des eaux  s’étaient  donnés rendez-vous au Cres de Badalabou. En effet, vu l’importance de la présente session, elle a permettra au Lne de jeter les bases des activités de recherche dans le domaine de la qualité de l’eau. Ainsi, au Mali, la demande en eau en quantité comme en qualité pour les populations devient de plus en plus croissante. C’est pourquoi, il est intéressant de faire une exploitation à grande échelle en matière des ressources en eau. Aussi, il faut que cette exploitation soit couplée d’une approche scientifique, permettant d’assurer une meilleure connaissance des ressources. Cette nouvelle orientation des plus hautes autorités cadre parfaitement avec la conférence de  Rio de Janeiro  de 1992 sur l’environnement et le développement. Lors de la présente, le Mali à l’instar de certains pays du monde ont pris l’engagement de mettre en œuvre les dispositions du chapitre 18 de l’agenda 21, à savoir le suivi qualitatif des ressources en eau.

Cependant, la pollution des eaux et ses conséquences sur les équilibres naturels constituent aujourd’hui un problème, qui reste d’actualité. De meme, les milieux aquatiques naturels (fleuves, rivières, lacs) reçoivent à travers les activités anthropiques, des substances souvent toxiques, qui sont directement rejetées. Aussi, les polluants présents dans le sol s’y déversent par ruissellement ou par infiltration.

Signalons qu’à titre de rappel, les objectifs assignés au Laboratoire nationale des eaux sont entre autres : l’échantillonnage et l’analyse physico-chimique, toxicologique et microbiologique des eaux naturelles, des eaux traitées et des  eaux usées ; la mise en place des réseaux de suivi de la qualité des eaux ; l’exécution des études hydro-chimiques, isotopiques et hydrodynamiques sur l’origine et l’évolution de la pollution des nappes d’eau ; l’exécution des études et des mesures correctives contribuant à l’amélioration et à la protection de la qualité des eaux ;  de l’appui conseil aux collectivités dans l’amélioration de la qualité des eaux ; de l’inventaire des données sur la qualité des eaux avec constitution d’archives ; de la promotion de la recherche, la formation, le perfectionnement et l’information scientifique des populations dans le domaine de la qualité de l’eau etc.

Diakalia M Dembélé

SOURCE: L’Informateur