En dépit de la place prépondérante qu’il occupe dans la stabilité du Mali, Iyad Ag Ghali fait malheureusement partie de la catégorie infréquentable et exclue des groupes avec lesquels une quelconque négociation est permise. C’est du moins la teneur de certaines dispositions de résolutions que les Nations-Unies ont prises sur Mali.
La figure historique de la rébellion, reconvertie en djihadiste, est en effet inscrite sur la liste noire des terroristes au ban des processus de négociation. A cause notamment des atrocités et autres actes criminels qui leurs sont imputables pendant l’occupation. Seulement voilà : depuis quelques temps, le principal bailleur de l’ONU, les États-Unis en l’occurrence, ne semblent plus avoir de choix que de transgresser ce principe en ce qui concerne les Talibans d’Afghanistan. Las de continuer à s’empêtrer dans une guerre sans issue, le pays de Donald Trump a choisi d’y mettre un terme par un retrait de son armée sur fond de pourparlers avec les terroristes. La voie est ainsi grandement ouverte pour que le Mali arrête de perdre du temps dans l’observance de principes internationaux imposés aux pays en fonction de leur poids sur la scène mondiale. Au demeurant, depuis la Conférence d’entente nationale les Maliens avaient fait le choix de tendre la main aux chefs terroristes Itad Ag Ghali et Amadou Kouffa au nom de la stabilité.
Source: Le Temoin