Les populations de la capitale malienne souffrent dans leurs domiciles, dans la circulation à pied, à vélo comme à bord de véhicules ou engins à deux roues. Cela, à cause de la boue et des eaux stagnantes ou de ruissellements.
Partout, de Sarangarébougou à Kanadjiguila, en passant par les quartiers du Centre-ville comme Bagadadji, Niarela, N’Golonina et autres, dans presque toutes voies publiques avec certaines artères principales comme celle qui longe le monument « Kondron ni Sané» en passant par l’ORTM, partout c’est l’inondation dès après une pluie battante. Tout comme à l’opposé de la même route qui mène vers le troisième Pont de Sotuba. Sur ce trajet, au niveau du « Rond-point » de la SOMAPIL, tout comme au niveau de l’ex siège de la MINUSMA et de la SOTELCO, à la Zone Industrielle, ce sont, si vous le voulez, des rivières et des marigots avec des eaux stagnantes au beau milieu des chaussées sur les bas-côtés du goudron. Ce, tout juste à cause de problèmes de caniveaux qui ne sont jamais curés et des égouts remplis de plastiques et des ordures ménagères ou industrielles de toutes sortes. Les Maires de Bamako et les plus hautes autorités politiques ont toujours été interpellées ; mais en vain. Alors que faire et qui viendra sauver Bamako de ces risques graves d’inondations ? Seul l’avenir nous le dira !
Le Fouineur