La journée internationale de l’alimentation a été célébrée ce lundi 16 octobre 2023. Environ 780 millions de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim, selon l’ONU. Au Mali, elle intervient dans un contexte d’insécurité alimentaire et de cherté des produits alimentaires.
Au Mali, des milliers de personnes souffrent de malnutrition. A cela s’ajoute la cherté de certains produits de première nécessité dans le pays. À Djikoroni para, le marché est bien approvisionné en légumes et céréales ce lundi matin. Cependant, les clients estiment que les produits de grande consommation ne sont pas à leur portée. « Ça ne va pas. Tout est cher au marché », déplore une ménagère. Alors qu’un chef de famille dénonce la « différence du prix du sucre dans un même marché».
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Les commerçants se défendent
Selon des commerçants, le prix de certains condiments, comme l’ail et l’huile, ont nettement baissé. Quand aux céréales, ils expliquent que leur cherté est liée à la période de soudure. « La carotte, que nous vendons, vient du Maroc. Le kilogramme est à 1250 F CFA, le prix du poivre acceptable, le céleri est trop cher », explique une vendeuse. « L’arachide est cédée à 1100 F, le sac 50 kg du riz Gambiaka à 25000F CFA le kilogramme du sorgho est à 300 CFA, le prix de 5 litres d’huile varie entre 5000 et 5500 f CFA », ajoute un commerçant détaillants,
Cette cherté des produits alimentaires empêche de nombreux maliens à avoir une bonne alimentation. À noter que selon une enquête d’OCHA, une grande partie du nord et du centre du pays est en insécurité alimentaire et les six communes de Bamako sont en phase minimale.
Studio Tamani