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La vérité est-elle bonne à dire ?

En juin 2008, nous (ressortissants du village de Sitakourou, cercle de Bafoulabé, région de Kayes) avons payé le déplacement d’un  juge de paix  de Bafoulabé à  300 000 FCFA et en 2009, à 150 000 FCfa.  Pour que celui  ci  aille pour une prospection de  terrain dans un litige  foncier à Sitakourou. Ce différend oppose depuis 2007 les familles Baradji de Sitakourou à celles des Konté du village de Kembélé de la  même commune (Diakon)  et de la même préfecture pour qu’il nous dise la vérité Force est de constater que le juge s’est prêté au jeu du plus offrant !!!

 loi Parquet justice tunisie

Il s’est simplement contenté de bouffer les sous des familles Baradji et  ne les a même pas entendues à son arrivée sur le terrain  ni se rendre sur le lieu litigieux. Il  va jusqu’à élire domicile dans le village rival de Kembélé et mieux dans la famille Konté. Il s’enferma jalousement dans une cabane pour griffonner  un soi-disant rapport.

 

Un rapport est vide

Sissoko Mamoudou, chef de village de Kembélé  Soukouna Tiémoko, son porte–parole  et Koïta Bâ, ancien maire, révoqué par l’administration pour sa gestion catastrophique et humiliante  ont signé un protocole en disant le 14 mai 2008 que : «la terre faisant l’objet du litige appartient intégralement à la famille Baradji».

 

 

Littéralement soudoyés par  de l’argent sale que    la famille Konté  a ouvert les vannes et avec la bénédiction nocive  du piètre et traitre juge , ils ( le groupe de filous constitué par  le chef de village et ses acolytes )  sont revenus sur leur parole seulement  un an plus tard.

 

Ainsi donc, le  23 octobre 2009 un second protocole a été signé sans la famille Baradji.

 

Et les traitres signataires ont  osé porter l’inadmissible  teneur de ce papier provocateur aux laborieuses et propriétaires terriens  séculaires de Sitakourou et  autres villages Baradji.

 

 

Par téléphone, moi Ali Baradji, natif et fils de chef de village, installé en France  j’ai appris que des villageois de Sitakourou et de Damandi ( un petit  village voisin ) s’étaient regroupés armés de fusils pour accueillir la famille Konté.

 

 

Aussi, j’ai joins par téléphone, le sous-préfet de Diakon afin qu’il se rende en urgence sur place.

 

 

La visite du sous-préfet nous a apporté  des informations intéressantes.

 

 

A son retour, il m’a dit qu’il a interrogée la famille Konté et que   celle-ci reconnaissait la propriété des terres à la famille Baradji.

 

 

Mieux,  les femmes de Diatourou Konté, un notable de Kembélé a volontairement et honnêtement confirmé  qu’à l’époque où leur famille vivait dans le hameau de Hamoudalaye, (un hameau de culture)  leur mari avait des manques  de parcelles à cultiver et à s’y établir.

 

 

C’est après qu’il (Diatourou Konté) est venu demander à la famille Baradji de lui prêter des terres à cultiver.

Deux  conditions ont été  imposées par la famille Baradji : la première  consiste à  vivre en bon terme avec le voisinage ; la seconde  visait à  rétrocéder les dites terres à la demande des propriétaires s’ils en auraient besoin pour quel que motif que ce soit.

 

Monsieur Konté Diatourou avait accepté ces conditions en 1993. Mais en 2007, il attaque la famille Baradji par acte officiel et frauduleux, pour réclamer la propriété de ces terres prêtées à titre de bon voisinage comme cela fut une tradition  dans le passé.

 

 

Dans ce cas, pourquoi Monsieur Konté a-t-il demandé en 1993 l’hospitalité à la famille Baradji par l’emprunt  de terres arables s’il en était déjà le propriétaire avéré ?

 

 

Les paroles de la femme de Diatourou Konté, du nom de  Diawara Koïta, recueillies par le sous-préfet de Diakon en disent long.

 

Suite à cette visite, je suis allé  personnellement voir les Konté de Kembélé et leur demander d’arrêter ce à quoi, ils sont entrain de se livrer comme mauvaises pratiques. Je leur ai dit ceci : «Vous  dites que vous  être des musulmans pratiquants et pourquoi opprimez- vous  les innocents ?».

 

 

Le sous-préfet m’a appelé en tant que président de l’association de développement de la localité de Sitakourou et de Damandi en France pour dire à mes compatriotes de France,  d’être patients pour la résolution complète  de ce conflit terrien.

 

 

En tant que Malien, j’ai  demande à tous  mes compatriotes Soninké de France, natifs  des deux villages rivaux,  de rompre avec  toute  pratique de la corruption avec de l’argent pour alimenter ce conflit foncier.

 

Je leur ai aussi  dit ce qui suit : «Vous gagnez durement votre argent en France et au lieu d’investir dans le développement, vous donnez tout   à des fonctionnaires corrompus qui ne pensent même pas à la patrie. Ô mon frère, ô ma sœur, pensez à donner du pain à votre famille, à votre voisin et au Mali de demain. Le  litige est toujours réglé en famille. N’écoutez pas ces fonctionnaires corrompus, pires ennemis de la patrie.»

 

 

A Bafoulabé, sur fonds de rumeur et avec livraison à domicile d’un pot de vin  de la part des Konté, d’une somme de   6 000 000 de FCFA (six millions de francs Cfa), le juge met à l’aveuglette  des innocents en prison.

 

 

Le cas de Monsieur Djime Baradji, vieillard  du village de Sangafé  est assez édifiant. Il   a purgé trois mois de prison  sans jusque là, savoir pourquoi, il a été arrêté ni savoir pour quel motif, il a été jeté vulgairement en prison comme un pauvre bandit.

 

Dans quelle république sommes-nous ? C’est pourquoi, Me Fanta Sylla , ancienne bâtonnière de l’ordre des avocats du Mali, avait raison lorsqu’elle disait ceci : «Les magistrats maliens sont indépendants de tous sauf de l’argent sale». Avec l’odeur de  l’argent dans le bureau du juge,  le droit s’enfuit avec fracas par sa fenêtre.

 

 

J’espère qu’un jour les plus hautes autorités prendront leurs responsabilités pour punir  sans faire de distinguo au Mali, il y a des fonctionnaires qui pensent être  au-dessus de la loi. Or si  la loi n’est pas appliquée  ce n’est plus  la loi, elle  devient donc du favoritisme  ou du népotisme aux conséquences démesurables pour tous.

S’agissant toujours de ce conflit, lorsque le Juge est venu à Sitakourou pour auditionner le chef de village, Monsieur Baradji Sékou, né vers 1920 à Sitakourou, Baradji Makan dit «Sitakourou Makan», un des derniers fils du fondateur du village,  mon oncle m’a dit : «quand le juge est arrivé à  Sitakourou pour des auditions dans une des familles Baradji , celui-ci a refusé la présence des  autres membres  de la famille sous la  véranda du chef de famille afin que personne ne sache de quoi ils parlent. Le juge a catégoriquement refusé que quelqu’un puisse l’assister  vu son âge très  avancé». De ce fait donc, le  greffier et le  garde du corps du juge  avec son fusil, sont restés  comme des sentinelles à la porte de la maison de mon oncle. C’est vers la fin de l’entretien, que le  fils  du chef de village Makan, a dit qu’il n’était pas d’accord parce que le juge cherche à déstabiliser son père. Imaginez-vous  un  patriarche vénéré  qui voit des hommes en armes  devant sa porte, peut-il rester indifférent ?

Peu de temps après  le juge est sorti de cet entretient avec le chef de village et a dit : est-ce que vous avez un étranger qui connaît le lieu du litige pour me  le monter ?

 

 

Un membre  famille a posé la question : « Monsieur le Juge vous voulez savoir la vérité ou pas ? Si vous voulez la vérité, c’est nous-mêmes qui  allons vous conduire  à ce lieu». Sa réponse ne s’est pas faite attendre «Non !!!», dit-on, d’un ton agressif et hautin. Alors tout de suite, mon frère  Issa Baradji m’a téléphoné en France et m’a dit : « c’est toi qui a payé les frais de déplacements du juge pour venir voir sur le lieu ? Il est là ; il nous dit qu’il ne veut pas de témoins, ni d’avocat, ni du sous-préfet, ni du maire de la commune rurale de Diakon, ni de villageois de Sitakourou pour désigner le lieu litigieux».

 

 

Alors j’ai tout de suite compris que la corruption était en marche effrénée. Le lendemain, j’ai appelé le juge et je lui ai posé trois questions. Combien de kilomètres y a-t-il entre Kembélé et le lieu litigieux ? Pas de réponse. Combien  fait la surface du champ litigieux ? Pas de réponse.

 

 

Avez-vous rencontré le sous-préfet et quel est son avis ? Pas de réponse.

Ces trois questions n’ont pas été répondues. Dés lors je n’ai plus eu confiance en ce juge inique.

 

 

Je lui ai dit que M. Sissoko Mamoudou, chef de village de Kembélé  nommé dans son dossier comme étant le «patriarche», est plus jeune que notre chef de village dont le nom n’apparaît même pas.  Ce  Sissoko  qui n’a jamais  mis  pieds à Sitakourou depuis 1960 comment peut-il atterir miraculeusement en 2010 chez nous et pour quelle raison ou dans quel contexte ?  Comment lui, peut-il, dire que le lieu litigieux appartient à la famille Konté de Kembélé ? Est par divination, prophétie ou autres moyens surnaturels qu’il aurait utilisé pour déterminer à qui appartiendrait les dites parcelles ? Et surtout qu’il a passé 50 ans de sa vie à l’écart de cette affaire !!!

 

 

Après tous ces évènements, j’ai fait mes propres investigations  auprès de  Sissoko Mamoudou à Diakon.

Lui-même m’a juré qu’il n’a pas dit que la terre litigieuse appartient aux Konté. Il m’a dit : « depuis le jour où l’assemblée des  notables s’est  réunie à Diakon  et que  le protocole ait été signé  le 14 mai 2008,( dont il était aussi signataire) et qu’il reconnait l’appartenance de cette terre à la famille Baradji,  et que lui  Sissoko  n’a pas changé d’avis. Et  que c’est le juge qui a menti sur lui ».

 

 

D’autre part, le juge a parlé d’un courrier venant de la France envoyé par Mamadou Baradji qui est l’arrière petit-fils de  Makan  Baradji, qui aurait fait mention d’informations contradictoires contre les Baradji.

 

 

Comment peut-on accorder plus foi en la parole d’un arrière petit-fils alors que le grand-père est vivant ?

Ce que le juge ne sait pas c’est que le petit-fils a été banni de la famille du vivant de son père !

 

 

Comme il y a beaucoup de questions sans réponses, c’est la raison pour laquelle nous avons fait appel à la cour de Kayes en 2010 pour mener une véritable enquête auprès de la population de la commune rurale de Diakon. Mais ces derniers sont aussi tombés dans le jeu de la corruption. Au lieu de prioriser le droit, c’est le contraire qui se pratique. Dans la région de Kayes si vous n’avez pas d’argent vous vous croisez les bras pour pleurer car il n’y a pas de république pour les citoyens pauvres.

 

 

M. Diatourou Konté est venu pleurer chez M. Mahamadou Baradji pour se faire prêter une terre pour sa famille parce qu’il a été chassé du hameau de Hamoudalaye. Et aujourd’hui, il prêtant que cette terre lui appartient parce qu’il a les moyens de soudoyer le juge pour récupérer notre terre que nous cultivions avant même l’arrivée de son grand-père à Soroma.

 

M. Yafaya Konté lui est né hier (1959) il peut interroger sa mère parce que de 1969 à 1972, elle travaillait chez nous pour nourrir sa famille. C’est là que mon grand frère Makan Baradji dit «petit Makan», a dit à son père Souleymane Konté, «mon ami tu viens, je te prête une terre pour que puisse nourrir ta famille au lieu de faire travailler tes femmes chez nous». Nous, les Baradji avons accepté la volonté de notre frère même après sa mort.  Les enfants de Souleymane Konté continuent de cultiver ces champs, de plus ils sont logés dans notre concession gratuitement depuis plus de treize ans. D’habitude lorsque vous vous rendez dans  un hameau de culture, vous confectionnez  un toit pour  l’hivernage. Mais chez les Baradji, l’amitié et l’hospitalité ont une grande place dans la famille, parce que notre père Mamadou Dipa Baradji nous a enseigné les 5 piliers de la sagesse. Un, le respect de nos parents, deux, le respect de nos femmes, trois, le respect de nos enfants, quatre, le respect de nos amis et cinq, le respect de nos voisins. Celui qui oublie ça n’est pas digne de notre amitié. Il sera banni de notre famille.

 

Au Mali, l’administration connaît les limites territoriales de chaque village. Pourquoi, le juge ne demande-t-il pas au sous-préfet de la commune rurale de Diakon ou au maire de Diakon quelles sont les limites reconnues sur son territoire ?

 

Aujourd’hui la justice parle des corruptions ce ta lui de nettoyer devant leur porte parce que en 2013 il y a 12 personnes de 50ansà80ans en prison à Bafoulabé pour en abus du pouvoir d’un juge et sa hiérarchie qui ne veux pas faire une enquête sérieuse pour découvrir la vérité ; Le plus grave dans tout sa ils demandent la démolition des maisons du village à cinq km du champs litigieux je demande à A-monsieur le présidant de la république son intervention pour que l’administration territoriales face son travaille avec l’inspection judiciaire pour que la vérité soit mis au jour et la loi soit appliquer  les citoyens en on mare  de cette corruptions qui freine le développement de notre grand Mali

 

A. BARADJI

 

Président de l’association franco-malienne

pour le développement de la localité de

Sitakourou-Damandi en France

15 rue Romain Gary – 94320 THIAIS

Le Katois

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