LA LETTRE DU MAGHREB. Les principaux bailleurs de fonds ne dissimulent plus leur impatience face aux engagements non tenus par les gouvernements successifs.
Dans le milieu feutré des bailleurs de fonds, on parle peu. On réserve ses analyses et ses commentaires pour les conseils d’administration, on n’évoque pas publiquement les sujets qui fâchent sous peine d’être accusé d’ingérence. Mais, dix ans après l’avènement de la révolution tunisienne, le vernis craque. Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) puis l’ambassadeur de l’Union européenne ont tour à tour pris le temps d’une interview pour faire passer des messages. Les mêmes. Et ce qui est expliqué poliment, avec des éléme…
Par notre correspondant à Tunis, Benoît Delmas
Source: lepoint