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La solution la plus durable de sortie de crise est d’aller rapidement à la 4ème république

Trois jours après le coup d’état de calamity Sanogo qui a tout renversé dans ce pays, j’avais proposé, depuis mon exil forcé a Niamey ou le coup d’état m’avait bloqué, de déclarer la mort de la 3ème République pour oublier définitivement ce cauchemar et d’aller à une conférence nationale bis pour refonder le Mali nouveau. Ma proposition ne fut point écoutée. Je suis revenu à la charge quelques jours après l’élection du président Ibrahim Boubacar dans un article publié dans plusieurs journaux de la place intitule « 7 propositions au président IBK », aujourd’hui encore je persiste et signe que la solution la plus durable de sortie de crise est d’aller rapidement à la 4èmeRépublique. Et voici mes raisons.

 IBK ibrahim boubacar keita rpm

Mais avant tout, je voulais juste rappeler qu’en Droit constitutionnel une République est un régime politique ou la fonction de chef de l’état et de président ne sont pas héréditaires mais procèdent d’une élection, Dans ce sens le Mali a toujours été une République même si les 23 ans du général Moussa Traore furent une République de dictature avec des scores soviétiques propres à tous les régimes de parti unique qu’ils soit de fait ou de droit.

Une république change quand une nouvelle constitution est adoptée, et le Mali est aujourd’hui à sa troisième république parce que nous avons connu 3 constitutions. Ici comme ailleurs c’est toujours les grands élans démocratiques ou de crises qui sont au cœur d’une nouvelle Constitution. Changer de République fait peur, car ce n’est pas un geste anodin et cela est connu depuis la Révolution française de 1789. Vérité de Lapalisse,   ce sont toujours les crises de régime qui ont débouché sur des changements de cette nature.

Au Mali ne sommes-nous pas parvenus au summum d’une crise de régime et de gouvernance ? Nous pensons que si, il y a au Mali aujourd’hui un nouvel élan démocratique.

Les populations demandent plus d’autonomie dans la gestion des affaires locales. Si des touareg ont pris les armes pour l’exprimer d’autres communautés le pensent aussi et souhaiteraient la mort de l’état   centralisateur pour entrer de plein fouet dans la régionalisation, ultime étape après la communalisation réussie au Mali.

Info-Sept

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