« Au cours de la conversation, l’attention principale a été accordée à l’évolution de la situation au Soudan dans les conditions de la crise militaro-politique en cours, en mettant l’accent sur les tâches de son règlement dans l’intérêt de la garantie de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République du Soudan », a noté le ministère.
En outre, les parties ont examiné les questions relatives au renforcement des liens russo-soudanais, y compris le maintien d’un dialogue politique actif.
La situation au Soudan s’est aggravée en avril 2023 en raison de désaccords entre le président du Conseil souverain du pays et commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, et le chef de la Force de réaction rapide (RRF), Mohammed Hamdan Dagalo.
Les principaux points de désaccord entre eux portent sur le calendrier et les méthodes de formation d’une force armée unifiée, ainsi que sur la question de savoir si le commandant en chef doit être un officier militaire professionnel, comme le préconise al-Burhan, ou un président civil élu, comme l’insiste Dagalo.
le 15 avril de l’année dernière, des affrontements ont éclaté entre le SIS et l’armée à Merowe et à Khartoum, qui se sont rapidement étendus à d’autres régions du Soudan. Le conflit a fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés. Les parties en conflit ont tenu une série de consultations à Djeddah en 2023.Un cessez-le-feu entre l’armée et les forces spéciales a été annoncé à plusieurs reprises, mais aucun des accords conclus n’a été pleinement mis en œuvre.
Source : African Initiative