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La ruée vers Bamako

Ils sont là : chefs de fractions, tribus, leaders communautaires même des réfugiés, pour la signature de l’accord d’Alger 2015. Ils causent et échangent comme des nostalgiques de Bamako. L’un des proches d’Iyad est venu avec la délégation du Hcua sous le couvert de l’Amenokal de Kidal. Il ne manque pas d’humour.

Iyad Ag Ghali émir chef groupes rebelles  Ansar Dine.

«Eh bien, en promenant son troupeau ce matin dans un pâturage bien fourni : Iyad a partagé tous ses biens entre ses enfants et se dit prêt à rejoindre les entrailles de la terre. Sa maison de Bamako est revenue à sa fille, celle de Kidal à ces deux garçons. Iyad vient de comprendre qu’il est difficile d’être prophète chez soi comme l’a dit Jésus deux millénaires avant. Lui qui rêvait de devenir l’émir de Kidal», explique notre interlocuteur sans entrer dans les détails. Certains proches d’Iyad estiment qu’il manque de cohérence dans ses propos ces derniers temps. Certains ont franchi le Rubicon en lui disant qu’il devient « incomplet », comme disent les Kel Tamasheq. Cette première nuit de causerie avec les différentes délégations éparpillées à travers Bamako prouve qu’ils aspirent à la paix, car ils se disent fatigués de ne plus voir l’Etat «l’argent», le piment «l’armée» et les porteurs du pouvoir «les administrateurs».

Source : Le Reporter

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