La salle de conférence de la Faculté des sciences et techniques a servi de cadre le vendredi 23février à la cérémonie de lancement de la revue « Alfatouma » couplée au premier colloque du parti Inna Mali banè (Pimb) Faso lily. C’était sous la direction du président du comité de lecture, Dr Lassana Kanté.

Soucieux du développement de notre pays, la formation politique se veut un acteur juste et responsable. C’est pourquoi, contrairement à d’autres partis qui utilisent les moyens d’expression comme les affiches, la radio, le site web, les journaux, « nous avons voulu mettre l’accent sur la revue », a déclaré Dr Lassana Kanté, professeurs des Universités du conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames) et du Mali. Le thème de cette première édition est « la contribution de l’ex Union socialiste et soviétique (Urss) dans le développement économique du Mali. » A l’en croire,  le pays de Lénine a été de  l’indépendance jusqu’à l’éclatement de celui-ci le premier partenaire de notre pays à travers la construction de l’Ecole normale supérieure (Ensup) de l’Institut Polytechnique de Katibougou (Ipr), la création de plusieurs usines et fabriques,  la mise sur pied et le renforcement de l’armée malienne. Selon Dr Kanté, le parti entend se baser sérieusement sur le volet des sciences et technologies pour un réel éveil de conscience des populations pour faire face aux défis de l’émergence effective de la patrie à travers une formation scientifique.

Pour sa part, Dr Yaya Sissoko a rappelé l’historique de la création du  parti. Selon lui, Inna Mali Banè signifie le Mali, l’unique mère patrie. De l’avis du Dr Sissoko, le choix de la date n’est pas également un hasard. Car, précise-t-il, le 23 février est la fête des combattants en Russie. Inna Mali banè se veut aussi défenseur de la nation, a-t-il analysé.  « Si le Mali existe aujourd’hui, c’est grâce à l’Urss », renchérit le Pr Younous Hameye Dicko. Ce pays était le seul pays ami du Mali, a-t-il précisé. C’est pourquoi, affirme-t-il, le développement du Mali a commencé par l’Ex Urss. Aujourd’hui encore, « nous avons besoin » de l’aide de Moscou, a-t-il conclu. « Le Mali et la Russie ont beaucoup de similitude » a indiqué  le représentant de l’ambassade de la Russie, M. Lev. A l’en croire, il existe plus de soixante accords bilatéraux entre les deux pays. Cela dans tous les domaines de la vie, a-t-il indiqué.

Pour rappel, la publication de l’article dans la revue ne signifie « nullement l’appartenance au parti ».

Abdrahamane Sissoko

Source: Le Pays-Mali