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La quincaillerie «Beledougou» attaquée par des hommes armés : 2 blessés par balle, 600 000 FCFA emportés

7 hommes armés, circulant à motos Djakarta et dans une Mercedes série ‘’C’’ non immatriculée, sont passés à l’acte, le mardi 23 juin 2015, à Djélibougou (commune I du district de Bamako), aux environs de 20h. Le propriétaire de la quincaillerie victime de l’attaque dresse un bilan qui fait état de 2 blessés dont un petit de 11ans, et une importante somme d’argent emportée.

«La police promet  de trouver une solution», affirme Moussa Bagayoko, promoteur de la quincaillerie ‘’Bèlèdougou’’. A en croire ce dernier, des éléments du 12ème arrondissement sont intervenus très rapidement. Les malfrats auraient pénétré exactement à 19h 35mn, pendant que les commerciaux s’apprêtaient à fermer la boutique. Selon le promoteur de la quincaillerie, les visiteurs, trois personnes armées et cagoulées, auraient fait 2 blessés par balle et emporté environ 600 000 FCFA.

«Ils n’ont parlé que de l’argent, pas plus», se souvient M. Bagayoko, rappelant que les malfrats n’étaient pas à leur première expérience dans la même quincaillerie. En avril 2014, ils seraient venus menacer le gardien, puis le 1er janvier 2015. Mais dans les deux cas, ils n’avaient pu rien emporter grâce au secours des voisins. Cette pratique devient de plus en plus fréquente dans notre capitale. D’après nos investigations, plus de 5 quincailleries ont été pillées ce mois-ci dans le même quartier. «Ils étaient cagoulés, mais ils ont fait leur opération devant tout le monde», témoigne Amadou Karambé, un vendeur d’essence installé non loin du théâtre du délit. Et Karambé d’ajouter que les malfrats circulaient à deux par moto, ce qui fait 6 personnes. «Il y a une Mercédès série C de couleur grise qui les suivait», soutient Mohamed Diakité, un autre témoin, qui affirme avoir aperçu la même voiture en face du magasin, juste avant l’opération.

Un policier de solliciter la collaboration de la population en ces termes : «C’est vous qui pouvez faciliter notre travail, il y a des chaises et des tables que vous pouviez jeter devant les motos. Ils ne peuvent pas tuer tout le monde». En clair, un individu doit se sacrifier pour anéantir les malfaiteurs qualifiés.

Lin dit Moussa DIALLO (Stagiaire)

 Source: Le Prétoire
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