Jusqu’à une date récente encore, le doute l’emportait largement sur la certitude quant à une seconde prorogation de la 5ème législature. Mais la signature et l’entrée en vigueur de l’accord politique de gouvernance entre les composantes de la classe politique aura levé toute équivoque sur la question car le contenu document final en dit long. C’est du moins ce qu’il ressort implicitement des justifications de l’accord où il est fait état notamment des attentes non comblées de la première prorogation.
Laquelle, mentionne le document, n’a pas permis de procéder aux réformes pour lesquelles la mesure était intervenue. On peut en déduire logiquement que pour l’accomplissement desdites réformes au moins une seconde prorogation sera nécessaire et que la Cour constitutionnelle n’y opposera aucun grief en juin dernier au terme de la première échéance accordée.
Pas plus qu’il n’y aura d’opposition du côté de la rue et de l’opinion dont l’hostilité se manifestait naguère encore par des menaces de protestations populaires. Avec l’ouverture du gouvernement aux partis de l’opposition, il n’est point évident que les velléités rebondissent avec une ardeur aussi redoutable que s’il n’y avait pas d’entente politique.
Le Temoin