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La Première dame Kéita Aminata Maiga, lors de la célébration de la journée panafricaine des femmes : «les filles et les garçons doivent être traités de la même manière que ce soit à l’école ou en famille»

Les femmes maliennes, à l’instar de celles des autres pays africains, ont célébré ce jeudi 31 juillet, la journée panafricaine des femmes. C’était au Centre international de conférence de Bamako (CICB), sous la présidence de la première, Kéita Animata Maiga.

 

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Cette journée a été organisée par le ministère en charge de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille en partenariat avec l’Organisation panafricaine des femmes (OPEF). Le thème de cette année est : « le rôle des femmes et des jeunes filles dans l’éducation, les sciences et les nouvelles technologies en vue d’une renaissance de l’Afrique ».

Selon les nombreuses intervenantes dont le ministre de la promotion de la femme, la directrice de l’OPEF et l’épouse du président de la République, la célébration du 31 juillet, journée panafricaine des femmes, est un moment privilégié pour rendre hommage aux pionnières nationales et africaines. Mais aussi et surtout, pour débattre des préoccupations nationales en général et celles des femmes en particulier.

La première dame Kéita Anima Maiga a saisi l’occasion pour rendre hommage aux initiatrices de l’OPEF, laquelle a vu le jour en 1962.

«Nous devons un devoir de mémoire à ces pionnières qui ont défendu, leur vie durant, la cause de la femme africaine », a-t-elle affirmé. Avant d’inviter les femmes maliennes à inscrire et à maintenir les filles à l’école. Mais aussi et surtout à les encourager à choisir les filières scientifiques. Car, a-t-elle dit, les sciences et surtout les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont aujourd’hui le socle de tout développement. Elle a indiqué que certaines pesanteurs socioculturelles demeurent un réel obstacle à l’émergence de la femme africaine. Un défi que les femmes doivent affronter.  «Les filles et les garçons doivent être traités de la même manière que ce soit à l’école ou en famille. Une femme instruite est un rayon de lumière dans le foyer et dans le pays», a-t-elle conclu. Mme le ministre de la Promotion féminine a abondé dans le même sens.

Après l’historique de l’OPEF, la présidente OPEF-Mali Mme Diallo Kama Sakiliba a assuré que les femmes de toutes les organisations féminines du Mali s’engagent à soutenir les actions du président de la République et du gouvernement malien pour une résolution définitive de la crise qui n’a que trop duré.

Cette journée panafricaine des femmes a été marquée par des sketches de sensibilisation sur l’éducation de la jeune fille, des témoignages de certaines femmes qui se sont illustrées dans les domaines scientifiques au Mali, mais aussi par la remise de cadeaux à quatre filles qui ont obtenu des résultats excellents au DEF et au Bac 2014. Il s’agit de Rokiatou Coulibaly et de Fatoumata Damba qui ont obtenu, respectivement, 15,94 et 15,14 de moyenne au BAC dans les séries scientifiques ; Fanta Seck et Madjè Diarra (une handicapée visuelle aveugle) qui ont obtenu, respectivement, 16,17 et 17,33 de moyenne au DEF.

Chacune de ces filles ont réussi de la Fondation Orange-Mali, un ordinateur portable et un lot important de fournitures scolaires. L’association des femmes maliennes résidant en France a remis 50 000 F CFA à Madjè Diarra qui, malgré son handicap a obtenu 17, 33 de moyenne au DEF.

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