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La pollution de l’air, un danger pour le développement durable et la santé

Le monde célèbre ce 7 Septembre 2023 la journée internationale de l’air pur. Le thème retenu est « Ensemble pour un air pur ». La célébration de cette journée intervient juste au moment de la clôture ce mercredi du sommet des pays africains sur le climat à Nairobi au Kenya avec des fortes recommandations.

Pour des environnementalistes, le thème de cette année vise à souligner qu’il est temps d’investir, de coopérer et de contribuer pour un air pur. Ces spécialistes indiquent que la pollution de l’air est liée à diverses facteurs.

Pour Adama Sambou Sissoko, environnementaliste : « ce sont entre autre les engins de déplacement, les usines, ainsi que les centrales nucléaires ». Pour lui, « l’atmosphère n’ayant pas de frontière, nos capitales, nos grandes villes sont salles, il y a la poussière qui s’échappe à un rythme un croyable ».

« La pollution de l’air peut également avoir un impact négatif sur notre santé notamment la prolifération de l’asthme, quelques problèmes d’allergies et également sur notre climat », c’est du moins l’avis de Abdramane Sanogo, un autre environnementaliste. Il estime que la pollution de l’air peut aussi « avoir des répercutions sur le développement durable d’un pays ».

L’expert invite les autorités à renforcer les contrôles des véhicules pour lutter efficacement contre la pollution atmosphérique. Pour cela, il préconise « qu’un véhicule vieux de depuis plusieurs décennies, ne puisse pas encore entrer dans le pays »« Il faut aussi planter les arbres pour stocker le CO2 », rajoute-t-il.

Notons que selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la quasi-totalité de la population mondiale respire un air pollué. Que les industries soient réglementées qu’elles fassent les études d’impact correctement.

Réflexion sur les alternatives de solution à Nairobi

Pour la première fois les pays africains se sont retrouvés au Kenya. À l’issue de cette rencontre axée sur le climat, en prélude à la COP 28 prévue à Dubaï, des participants se disent attentifs et attendent beaucoup de ces pourparlers.

« Le poids du changement climatique pèse de plus en plus sur les populations vulnérables », a déclaré Ahmed Sékou Diallo, représentant de la société civile malienne. « Il nous faut chercher à nous autonomiser. Plus on attend, plus, il y a l’ampleur de la crise », pense l’expert. Pour lui, « il faut que la vision soit revue et que les autorités pensent à la souveraineté pour promouvoir le développement ».

Mahoumoudou Ouédraogo, coordinateur nationale de l’association pour l’éducation et l’environnement, estime que les attentes du sahel de façon générale, sont inestimables. Il cite notamment le déblocage du fond pour le financement des projets de lutte contre le réchauffement climatique, annoncé depuis 2014 à Paris.

« Parce qu’on a souvent vu des propositions, mais à la limite ça ne se réalise pas. Nous avons négocié le financement de cent milliards de dollars par an, malheureusement ce n’est pas effectif », rappelle Mahoumoudou Ouédraogo.

Notons que plus de 50 pays du continent africain ont pris part à ce sommet.

Studio Tamani

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