Il est parfois difficile de découvrir ce qui se trame réellement au Nigeria, notamment lors d’attaques du groupe islamiste armé, Boko Haram.

De ce fait, après les violences perpétrées la semaine dernière par le groupe à Baga, plusieurs hauts responsables politiques et représentants du gouvernement ont fait état de chiffres divergents. Le nombre de civils tués variant en effet de 150 à 2 000.

De nombreux obstacles

D’une part, les antennes de téléphonie mobile du Nord-est ayant été attaquées par des djihadistes présumés, aucune connexion téléphonique n’a pu être établie à Baga pendant plusieurs mois.

De plus, pendant les premiers jours, aucun communiqué n’a été émis de la part du porte-parole des autorités militaires ni de celui du gouvernement. Aucun contact n’a pu être établi.

Enfin, certains des témoignages proviennent de civils qui sont en train de fuir pour sauver leur vie.

Ces derniers sont incapables de vérifier ou confirmer l’exactitude des renseignements fournis par d’autres.

Le point sur Boko Haram

• Créé en 2002
• Contre l’éducation à l’occidentale. Boko Haram signifie “l’éducation occidentale est interdite” en langue Hausa
• Opérations militaires lancées en 2009 pour créer un État islamique
• Des milliers de morts, principalement dans le Nord-est du Nigeria.
• Attaque visant la police et le siège de l’ONU à Abuja, la capitale
• Quelque trois millions de personnes touchées
• Figure sur la liste des organisations terroristes du Département d’État Américain en 2013

Source: BBC