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La mort d’IBK, chute de la natalité en Chine… Le tour de l’actu mondiale

ALLEMAGNE

Perpétuité pour un ex-officier syrien

Anwar Raslan, qui avait fui outre-Rhin en 2014, a été condamné à la prison à vie par le tribunal de Coblence, le 13 janvier, pour crimes contre l’humanité. Cet ancien officier des services de renseignement syriens a été reconnu coupable du meurtre de 27 prisonniers et de la torture d’au moins 4000 autres, en 2011 et 2012. Le Süddeutsche Zeitung salue un “verdict historique” et rappelle que l’Allemagne est pour l’instant le “seul pays au monde” à avoir organisé un procès portant sur les “crimes graves commis par le régime de Bachar al-Assad depuis le début des soulèvements”, il y a dix ans.

ROYAUME-UNI

Johnson menacé par le “party gate”

Le Premier ministre a présenté ses excuses, le 14 janvier, à la reine Elizabeth II, après la révélation d’une fête au 10, Downing Street, la veille des funérailles de son époux le prince Philippe, le 16 avril 2020. Plus tôt dans la semaine, Boris Johnson a admis avoir assisté à un cocktail alcoolisé dans ses jardins, en mai 2020, en plein confinement anti-Covid. “Bien que Johnson puisse faire face à un vote de censure si 53 députés de son camp en demandent un, la plupart des conservateurs pensent qu’il n’est pas encore condamné”, estime cependant le Financial Times, dans son édition du 17 janvier.

Iran

Fariba Adelkhah de retour en prison

Arrêtée en juin 2019, puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, la chercheuse franco-iranienne a été remise en cellule, officiellement pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence (depuis octobre 2020). Une façon de mettre la pression sur Paris ? “Sa réincarcération intervient alors que les pourparlers sur le nucléaire iranien se poursuivent, le gouvernement français ayant indiqué la même semaine qu’ils avançaient trop lentement”, précise Euronews. Un touriste français, Benjamin Brière, accusé d’espionnage, est également retenu en prison par Téhéran. Il a entamé une grève de la faim à Noël.

 

MALI

Mort de l’ex-président “IBK”

A la tête du pays de 2013 à 2020, avant d’être écarté par un putsch, Ibrahim Boubacar Keïta, dit “IBK”, est décédé à l’âge de 76 ans, le 16 janvier, à Bamako. “Il quitte définitivement un Mali pris en otage par ses anciens geôliers, qui (…) s’installent dans la durée”, rappelle le quotidien burkinabé Wakat Sera. Les militaires ont en effet annoncé la prolongation de la période de transition, une semaine plus tôt, alors qu’ils devaient rendre le pouvoir en février. Le pays s’est vu imposer depuis des sanctions par ses voisins de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

ETATS-UNIS

L’obligation vaccinale retoquée

Nouvelle désillusion pour Joe Biden. La Cour suprême a décidé, le 13 janvier, de bloquer sa décision d’imposer la vaccination dans les entreprises de plus de 100 salariés. Maigre consolation, la haute juridiction a tout de même validé son obligation vaccinale pour les employés des structures de santé qui bénéficient de fonds fédéraux. “La décision concernant les entreprises sape l’une des tentatives les plus importantes du président Biden pour maîtriser le virus et laisse le pays avec un patchwork de lois et de politiques sanitaires au niveau des Etats”, observe le New York Times. Le tout, en pleine vague Omicron.

Taux de natalité historiquement bas

La crise démographique se confirme pour Pékin. Le taux de natalité du géant asiatique a chuté en 2021 à son niveau le plus bas depuis au moins 1978 ont indiqué les autorités, le 17 janvier. Selon les données officielles, celui-ci a atteint 7,52 naissances pour 1000 personnes. En cause : la hausse du coût de la vie, des logements et de l’éducation des enfants. “Les experts ont averti qu’un tournant démographique pourrait être imminent dans la nation la plus peuplée du monde et certains affirment que celui-ci menace d’éroder les fondements de sa croissance économique”, note le South China Morning Post.

CORÉE DU NORD

Nouvelles salves de missiles

Kim Jong-un poursuit ses provocations. La Corée du Nord a procédé, le 17 janvier, au tir de deux “missiles balistiques de courte portée”, ont indiqué les chefs d’état-major interarmes de Corée du Sud. Ces deux lancements constituent le quatrième essai d’armement de Pyongyang depuis le début de l’année. Avant cela, la Corée du Nord avait notamment affirmé avoir testé avec succès, les 5 et 11 janvier, des missiles hypersoniques à vol plané, une arme particulièrement sophistiquée. Le pays “semble ainsi signaler qu’on ne pourra pas l’ignorer et répondra à la pression par la pression”, estime sur CNN Leif-Eric Easley, professeur à l’Université Ewha de Séoul.

 

Source : lexpress

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