« C’est très probable mais ce n’est pas certain » : tels sont les mots utilisés, ce jeudi 18 juin 2018, par le ministre français de la Défense au sujet de la mort du chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar, sur BFM TV.
La nouvelle avait été annoncée, dimanche, par le gouvernement libyen qui a fait état d’une frappe aérienne américaine en Libye qui avait tué Belmokhtar, appelé Belawar (le borgne, en arabe), ou Khaled Abou al-Abbas.
« Nous n’en sommes pas sûrs. Il y a eu un raid mené par l’armée américaine, qui a ciblé un lieu où il était censé se trouver, mais je ne peux pas encore, à ce jour, confirmer », a déclaré le ministre.
La sanglante prise d’otages d’In Amenas
Mokhtar Belmokhtar avait mené la sanglante prise d’otages d’In Amenas, en Algérie, en janvier 2013, avant d’être déclaré mort par l’armée tchadienne, le 2 mars 2013, suite à un raid.
A la tête du mouvement armée “Les signataires par le sang”, créé en 2012 suite à la scission avec AQMI, Mokhtar Belmokhtar avait fusionné avec une partie du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), en août 2013, afin de chasser le MNLA du Nord-Mali. La fusion avait donné naissance à “Al-Mourabitoune” (Les Almoravides).
Source: AFrik