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La ministre française des Armées, Florence Parly : « Nous ne quittons pas le Mali »

La France, après avoir menacé de retirer ses troupes au Mali si les autorités signaient un partenariat avec le groupe de sécurité privé russe, Wagner, est revenue dans de meilleurs sentiments. Elle renonce à sa décision de quitter le Mali. C’est en toute l’annonce faite par son ministre des armées, Florence Parly.

Paris n’est pas prête à tourner dos au Mali malgré les incompréhensions sur certains points. La ministre française des Armées, Florence Parly, venue pour dissiper les mécontentements, a précisé que la France restera aux côtés du Mali dans la lutte contre l’insécurité. « Depuis huit ans, la France a fait le choix d’être continuellement aux côtés du Mali, de gagner mais aussi de souffrir avec lui ». Tels sont les propos rapportés, par TV5-Monde, de la ministre française des Armées au cours d’une rencontre avec son homologue malien, le colonel Sadio Camara.

La ministre française a indiqué qu’il était « temps de faire évoluer notre dispositif » en référence notamment à l’évacuation programmée des bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord du Mali pour un recentrage sur la “zone des trois frontières”, aux confins du Niger et du Burkina Faso. Mais elle ne quittera pas le Mali comme le souhaitent certains mouvements au Mali. « Il s’agira toujours de réassurer, grâce notamment à nos capacités aériennes au profit des forces armées maliennes et des forces internationales », a indiqué la ministre qui a ajouté, selon TV5 : « Nous ne quittons pas le Mali. Nous savons que la situation sécuritaire reste fragile ».

Suite aux différentes sorties de la France et de l’Allemagne sur le recours aux mercenaires, le premier ministre malien, Dr Choguel Kokalla Maïga a répliqué à travers une rencontre. « On ne peut pas nous interdire d’acheter de matériels avec un pays si on a un accord, parce qu’un autre ne veut pas. On ne peut nous empêcher d’envoyer former des gens dans un pays donné parce qu’un pays ne veut pas », a-t-il déclaré haut et fort. Il avait aussi indiqué «il y a des partenaires qui ont décidé de quitter le Mali pour se replier sur d’autres pays ; il y a des zones qui sont abandonnés », a regretté le premier ministre qui a justifié la diversification des partenariats. « Nous sommes obligés de nous interroger si de la même manière dont les partenaires ont décidé de quitter certaines localités, s’ils décident, demain, de partir qu’est-ce qu’on fait »

B. Guindo

Source: LE PAYS

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