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La méthode-Boubou: antidote à la crise ?

Boubou Cissé semble bien déterminé à mettre en exécution sa menace de recrutement de nouveaux enseignants pour ouvrir les classes en attendant un compromis avec les grévistes, à travers l’appel à candidatures de ce lundi 27 janvier 2020. Toutefois, les internautes qui ont largement commenté la décision croient pour la plupart à une utopie qu’à une réalité de la part des autorités nationales. Les plus sages appellent le gouvernement à réfléchir murement pour ne pas créer un autre problème en voulant bien faire. Voici vote Facebookan du jour.

 

Hamidou Diarra : Les enseignants demandent l’application de l’article 39. Ils ne revendiquent pas, mais réclament leur droit, une loi déjà en vigueur depuis janvier 2019. Les autres fonctionnaires ont bénéficié pourquoi isoler les plus méritants ? C’est normal que les négociations échouent lorsque la partie gouvernementale veut ramener les enseignants sur le statut général tandis qu’ils ont déjà leur statut autonome dans lequel le calcul de cette augmentation de 20 % devrait se faire. Que le gouvernement soit crédible en faisant face à la résolution de cette crise scolaire en proposant concrètement des chiffres et mois ciblés sur la base du statut des enseignants.

Kebe Ibrahima : Ça ne peut pas se réaliser, c’est du folklore 15 300 stagiaires ne peuvent pas remplacer valablement les

62 000 enseignants. C’est pour sacrifier toute une génération et l’histoire va interpeller IBK et son Premier ministre.

Ibrahim Youssoufa : D’abord, ils oublient que la plupart de ces «chômeurs « servent dans les écoles privées. Doivent-ils abandonner ces privées pour une question de volontariat de 6 mois non renouvelable peut-être ? Aussi, si ces « chômeurs « acceptent cela, est-ce qu’à la longue, l’État va organiser les concours ? Déjà, un concours a eu lieu dont les résultats sont attendus. Est-ce que s’ils acceptent, ils auront ces résultats ? Telles sont les questions auxquelles ces concernés doivent répondre d’abord avant de se lancer dans quoi que ce soit…

Kalidou Togo : Moi, je crois qu’il faut mûrement réfléchir avant de prendre une quelconque décision. Il ne faut pas que le gouvernement se crée un autre problème. Je crains pour l’avenir de l’école malienne.

Dr Love Teybou Coulibaly : 1- Tu deviens quoi après les 6 Mois ?

2- Moi je préfère mourir que d’aller me postuler et ;

3- je considère cette NOTE comme un sabotage pour nous la population malienne et non pour les enseignants ;

4- Mon dernier point de réaction où sont les fils de ces Dirigeants ?

Yacouba Özil Gakou : Le gouvernement malien doit y réfléchir, car un nouvel enseignant ne peut pas avoir un niveau aussi comme celle ou celui qui a enseigné plus de 10 ans… par contre, l’école malienne sera bafoué… les enfants n’auront plus le niveau.

Boubakar Sako Nimaga : Dans ce bras de fer, les griots chanteront les louanges du plus fort. La stratégie des gouvernants consiste à déplacer les problèmes et non de les résoudre. La solution préconisée ici est purement virtuelle. C’est la comédie humaine. La bombe est larvée attendons son explosion tardive.

Bams Cissé : le recrutement de contractuels de l’éducation nationale suite à la grève des enseignants, c’est comme mettre des rustines à une chambre à air éclatée… Il y a un réel problème. Donc, traitez-le, au lieu de bricoler.

Si ça peut fonctionner à très court terme (j’en doute), dans quelques mois, ces remplaçants au rabais deviendront un caillou dans la chaussure de l’État et un autre problème commencera.

Et si les enseignants bloquent l’accès aux salles de classe, va-t-il envoyer l’armée pour les mater ?

Yas Coul : Je vous jure que le gouvernement du Mali ne sait pas ce que c’est qu’un enseignant. C’est pourquoi il veut les remplacer par n’importe qui. C’est vraiment ridicule.

Les pédagogues savent que les classes d’examen (DEF, BAC, BT) ont toujours été confiées à des enseignants expérimentés, et ce choix n’est pas fortuit.

Je me souviens personnellement de mes années d’enseignant en 9è en qualité de maitre de LHG et en 12è en tant que prof d’H/G. Les néophytes viendront foutre l’avenir de ces enfants en l’air sans le vouloir.

Boubou doit se ressaisir, car il risque de porter un boubou trop ample.

À bon entendeur, salut !

Badji Kanouté : La plupart de nos enseignants ne vaut pas mieux que ces volontaires dont il y a question aujourd’hui, car ils sont non seulement rentrés dans la fonction publique par la petite porte et sont également enseignants par défaut.

Mariam Traoré : Yas Coul, il ne faut pas être d’accord avec lui s’il aime vraiment ses enfants qu’il exige la reprise des cours avec les enseignants expérimentés. Je vous jure que beaucoup d’enfants en classes d’examens seront sacrifiés. Qui vous dit que ces sortants ont le niveau ? Humm ? J’en connais qui ne peuvent même pas bien s’exprimer. Alors en tant que parents assumons-nous et exigeons de l’État une éducation de qualité à nos enfants. Ce qu’il propose là n’est vraiment pas une solution.

Badji Kanouté : Mariam Traoré, je voudrais que tu comprennes que parmi ces enseignants fonctionnaires dont tu fais la gloire il y’en a en qui sont sans références et n’apportent rien à nos enfants si ce n’est pas de l’ignorance et si chacun devait passer par un concours les 30 % ne seraient pas admis.

Bakary Kone : Allez chercher les raisons qui ont foutu l’école depuis longtemps.

Lorsque les 90 % des enseignants ont pris la retraite anticipée, les autorités ont recruté n’importe qui pour tenir les classes et c’est ce que Mr Boubou veut réitérer. Qu’il fasse attention afin qu’on ne mouille son boubou ample dans la boue pour le lui remettre.

Musa Sisoko : moi, je suis entièrement d’accord avec le Premier ministre. Depuis Moussa Traore, Alpha Oumar, ATT, IBK toujours c’était comme ça trop de grèves je crois c’est impossible de régler leurs doléances.

Amadou Thyory : Je ne comprends pas l’attitude inexplicable des enseignants maliens. Sincèrement, nous sommes dans un pays qui a les plus faibles taux d’éducation de la sous-région et vous continuez à grever sans aucune inquiétude pour vos enfants sachant que l’avenir du pays commence par vous. Si vous continuez dans cette situation, il vaut mieux démissionner.

Dans les pays développés, on revendique les droits et se faire entendre hors les jours ouvrables. Mais au Mali, on prend des jours et voir des mois pour avoir des droits, mais votre conscience vous guidera.

Broohm Nicoue Cyr : Vous avez toujours des solutions au problème des autres dans une seconde sans vous mettre à leurs places. Ces mêmes enseignants qui seront recrutés finiront par grever aussi sous peu. Le gouvernement doit trouver une solution, ça ne servira à rien de se voiler la face il faut que le gouvernement face aux enseignants et leur dit qu’il n’a pas les moyens c’est tout.

Mamadou Papus Toure : Il faut être ennemi de ton pays pour accepter cette décision du PM. Par ce que l’école est déjà foutue, ils n’ont pas été capables de gérer la situation que l’école traverse, ils vont en ajouter d’autres. Pour moi, personne ne doit répondre à cette demande comme ça, ils vont reconnaître ce qu’ils font n’est pas bien.

Poutine Zana Pinotié : Le Malien paye le prix de son choix, le prix de sa mauvaise foi, le prix d’être corrompus moyennant des miettes, des sous insignifiants qui ne peuvent même servir le prix d’une ration. Assumons tous. Même pour les législatives prochaines, nous serons arrosés et ils continueront à mieux régner sur nos biens. L’idéal, c’est d’amener les uns et les autres à la culture, l’esprit du changement. Sinon, nous demeurerons esclaves de nos propres dirigeants. Ni la France ni autres pays étrangers n’est responsable de notre malheur. Le mal est interne et c’est nos leaders, la parole d’une ouaille de @ Modibo Keita. Soyons nous-mêmes.

Almamy Magassouba : Une chose est sûre, les enseignants doivent revoir leur stratégie, car ils oublient que si les doyens avaient agi de cette manière un bon % n’auraient pas eu la chance de réclamer quoi que ce soit. Donc, soyez souple dans cette négociation, car l’avenir des enfants est menacé.

Ibrahim Youssoufa : On doit faire de cela un non-événement. Si c’est nous même qui mettions à publier et à partager cela, cela voudrait dire que ça nous a blessés. L’État est dans son rôle de recruter des volontaires surtout quand on sait déjà qu’il y a chaque année l’Apej qui recrute, mais dans d’autres domaines. Attendons de voir si réellement il n’a pas la volonté de résoudre le problème.

Kassoum Bamba : C’est du folklore ! Le Premier ministre est dans son rôle de prendre des décisions, mais ces décisions devraient être opportunes et salvatrices. D’ailleurs, ce n’est pas étonnant d’assister à ça, car il en a toujours été ainsi ; résoudre des problèmes par d’autres et à la fin on est toujours dans des problèmes.

Abdoulaye Gorou : Chapeau au PM et bon vent à ses soi-disant volontaires, mais qu’ils sachent que bien avant l’enseignement, nous vivions aisément et que nous, nobles enseignants qui luttent noblement, nous n’avions pas été recrutés n’importe comment.

Source : Info-Matin

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