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La Guinée équatoriale, épicentre du foot africain

Tous les projecteurs du football africain sont braqués sur Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, où est organisé (ce soir à 19 heures) le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations. C’est dans ce pays d’Afrique centrale peuplé de 720 000 habitants que sera organisée la plus importante compétition sportive du continent, du 17 janvier au 8 février.

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La grand-messe du football africain devait initialement se dérouler le 26 novembre à Rabat. Mais le virus Ebola, qui a fait près de 7 000 morts en Afrique de l’Ouest, a totalement changé la donne. La Confédération africaine de football (CAF) a refusé les demandes répétées du Maroc de reporter le tournoi et, au terme de plus d’un mois de bras de fer, c’est finalement la Guinée équatoriale, troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne et dirigée d’une main de fer par Teodoro Obiang Nguema depuis trente-cinq ans, qui a accepté de reprendre le flambeau.

Ce pays de 28 000 km2 situé entre le Gabon et le Cameroun a le mérite d’avoir déjà organisé la CAN en 2012 avec son voisin gabonais. Malgré l’argent du pétrole, son défi est cette fois beaucoup plus important, puisqu’il doit tout l’organiser en l’espace de deux mois et accueillir seul l’épreuve. Si les stade de Malabo et de Bata sont aux normes internationales, ceux de Mongomo, fief du président, et d’Ebebiyin, ville située à proximité du Gabon et du Cameroun, suscitent déjà quelques craintes.

UN JOUEUR NON SÉLECTIONNABLE

Le format de la compétition est, quant à lui, bien défini. Les 16 équipes qualifiées (dont 11 francophones) sont réparties en 4 groupes. Ironie du sort, la Guinée équatoriale, qui avait été disqualifiée de la compétition pour avoir fait jouer durant les éliminatoires un joueur non sélectionnable, a été désignée tête de série en tant que pays organisateur. Elle se retrouve avec le Ghana, qualifié pour le Mondial 2014, la Zambie, vainqueur en 2012, et la Côte d’Ivoire. Le Maroc a de son côté été exclu par les instances dirigeantes de la CAF.

Les Eléphants ivoiriens, toujours placés mais jamais gagnants ces dernières années (finale en 2006 et 2012, demi-finales en 2008), seront comme d’habitude les épouvantails du tirage dont les chapeaux ont été concoctés au terme de savants calculs établis en fonction des résultats obtenus lors des trois dernières phases finales de la CAN et des trois dernières phases de qualification.

En l’absence du tenant du titre nigérian, incapable de se qualifier, et de l’Egypte, septuple champion d’Afrique, l’Algérie sera la menace principale des Ivoiriens et l’équipe à éviter du chapeau 2 (avec le Burkina Faso, finaliste de la dernière édition, le Mali et la Tunisie).

RETOUR AU SOMMET

Huitièmes-de-finalistes de la Coupe du monde au Brésil, pour la première fois de leur histoire, les Fennecs rêveraient de reconquérir le trophée africain, quinze ans après leur unique succès de 1990. Le football algérien est de retour au sommet, comme l’a démontré la récente victoire de l’ES Sétif en Ligue des champions.

Paradoxalement, le chapeau 4 (Sénégal, Cameroun, Guinée, Congo) semble plus relevé que le 3 (Cap vert, l’Afrique du Sud, le Gabon, RD Congo). Les deux grandes puissances Sénégal et Cameroun payent leurs prestations décevantes des années passées.

Les Lions indomptables, orphelins de Samuel Eto’o, n’étaient pas présents en 2012 et 2013, et les Sénégalais n’ont pas dépassé le 1er tour depuis 2006. Mais nul doute qu’Ivoiriens et Algériens espèrent ne pas les croiser trop tôt dans la compétition.
Source: lemonde.fr

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