L’Organisation internationale pour les migrations – OIM en partenariat avec l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale – JICA tient depuis hier, lundi 7 février 2022, à un atelier de restitution de l’ « Étude sur les impacts de la pandémie du Covid-19 sur la gestion des frontières au Mali et dans la région du Sahel ». L’objectif est de disséminer les résultats, les perspectives et les recommandations issus de ladite étude auprès de toutes parties prenantes du projet au Mali. La cérémonie d’ouverture s’est déroulé dans la salle Balanzan II de Radisson collection.
Depuis hier, lundi, 42 acteurs et partenaires techniques et financiers prennent part à un atelier de deux jours sur la restitution de l’ « Étude sur les impacts de la pandémie du Covid-19 sur la gestion des frontières au Mali et dans la région du Sahel. Cet atelier est une initiative de l’Organisation internationale pour les migrations – OIM avec l’accompagnement financier de son partenaire l’Agence Japonaise de la coopération internationale – JICA. Selon le représentant de l’OIM au Mali, cet atelier vise à présenter les résultats d’une étude menée par l’organisation onusienne pour les migrations sur les répercutions que la pandémie du Covid-19 sur la gestion des frontières, notamment au Mali et dans la région du Sahel. « C’est une activité qui s’inscrit dans la continuité du partenariat entre l’OIM et le Mali sur la gestion des frontières, notamment dans ses aspects sanitaires », a-t-il indiqué.
C’est un partenariat entre l’organisation onusienne et le Mali ne date pas d’aujourd’hui, car, dit-il, « l’OIM était là également en 2014-2016 quand l’épidémie d’Ébola s’est déclenché au niveau des États côtiers ». Il poursuit en soulignant que « l’OIM a continué d’appuyer le pays au tout début du Covid-19, et continue toujours de l’appuyer ». Avant de préciser que « cette étude est une des manifestations du partenariat entre l’OIM et le Mali ». Un partenariat qu’il juge important.
Par ailleurs, le Conseiller à l’aide publique au développement de JICA, Yuji Takahashi a indiqué que « les frontières étant la limite des entités territoriales différentes sont par excellence un haut lieu de passage de personnes et d’échange un lieu de transit, donc facteurs pouvant favoriser la propagation du coronavirus ». Il poursuit, « il nous a paru pertinent d’adresser la question de la gestion des frontières au Sahel en contexte de crise sanitaire et de mesurer l’impact de la Covid-19 sur la gestion de frontières », dit-il.
Quant au Directeur National adjoint des frontières, le contrôleur général de police Youssouf Koné, s’est réjoui de la tenue de cet atelier de restitution sur les impacts du Covid-19 au niveau de la gestion des frontières. Il s’est dit ensuite impressionné d’autant plus que selon lui, toutes les préoccupations ont été pris en compte, notamment sur le plan communautaire, migratoire, économique… En effet, cet atelier de restitution de deux jours qui se tient en ce moment prendra fin aujourd’hui, mardi 8 février 2022.
Ibrahim Djitteye
Source: LE PAYS