La Garde Nationale du Mali (GNM) est un corps polyvalent présent sur toute l’étendue du territoire national. Cette couverture territoriale en fait un bon partenaire et un bon vigile national, dans les cercles, les arrondissements comme en certains points spécifiques du pays.
La GNM est une formation militaire créée par l’Ordonnance N°050/ P-PR du 27 septembre 2000, ratifiée par la Loi N° 087 du 26 dé- cembre 2000. Elle est partie intégrante des Forces armées et de sé- curité. A ce titre, elle participe activement à toutes les activités militaires et de sécurité publique. La Garde Nationale du Mali est placée sous l’autorité du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants pour administration et mise à la disposition du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile pour emploi. S’adapter aux nouveaux défis sécuritaires Force polyvalente, la Garde Nationale du Mali a pour missions d’assurer la sécurité au profit des Institutions et des autorités administratives et politiques ; de participer à la sureté publique et au maintien de l’ordre public ; de participer au service des prisons ; de participer à la police générale des collectivités territoriales ; de concourir à la défense opérationnelle du territoire ; de participer à la surveillance des frontières ; de participer au développement économique, social et culturel du pays ; de participer aux actions en faveur de la paix et de l’assistance humanitaire. La Garde Nationale du Mali entend s’adapter aux nouveaux défis sécuritaires par la relecture de ses textes de base.
Elle accompagne en tous temps et en tous lieux la volonté des plus hautes autorités, marquée par la l’adoption de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM) celle de la Sécurité Intérieure et de l’élaboration du nouveau statut des militaires. La mise en œuvre de ces lois permettra à la Garde Nationale du Mali de mieux s’articuler et de renforcer ses capacités opérationnelles. Soucieuse de tenir toute sa place au sein des Forces armées et de sécurité, elle assure avec efficacité la sécurité au profit des Institutions et des autorités administratives et politiques et participe à la défense opérationnelle du territoire national. Placée sous le commandement du Colonel Ouahoun Koné, la Garde Nationale du Mali veut se hisser avec honneur au sein des Forces armées et de sécurité par son professionnalisme et sa volonté de s’affirmer. Bien qu’issue de la colonisation, la Garde Nationale reste, malheureusement, peu connue dans les milieux intellectuels du Mali. Maintenir haut l’étendard reçu des anciens Contrairement à l’idée reçue que la Garde Nationale du Mali ne s’occupe que de la sécurisation des Etablissements financiers, elle participe activement aux opérations militaires dans le cadre de la sécurisation du territoire national et à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ; aux opérations de maintien d’ordre dans le District de Bamako et dans les capitales régionales ; à la sécurisation des grands rendez-vous tels que le Sommet Afrique-France à Bamako, la Conférence d’entente nationale, le Festival de Sélingué, le Sommet du G5 Sahel , etc. ; aux patrouilles de grandes envergures dans le District de Bamako, sur les axes routiers et partout où l’insécurité demande l’intervention des unités (Tominian, Yanfolila, Kangaba, Niaouléni…) ; aux opérations d’escorte de convois ; à l’exécution des décisions de justice ; aux opérations de libération d’otages à l’hôtel Nord-Sud, au Campement de Kangaba ; aux opérations de lutte contre la prolifération des armes et la consommation de stupéfiants. Force républicaine, la Garde Nationale restera fidèle tout à la fois à sa Devise : « Servir partout avec honneur, loyauté et discrétion », à son Serment : « Le Garde meurt mais ne se rend jamais », et à l’Esprit Garde : « Soldat de la loi, animé d’une même volonté, ne pas démériter ». Le Chef d’état-major de la Garde Nationale du Mali et son staff entendent à travers ses Groupements et ses unités spéciales (FORSAT, SPEAR…) maintenir haut l’étendard reçu des anciens. La Garde Nationale du Mali, très décentralisée, doit tenir le cap et renforcer la confiance avec la population qui est sa raison d’être. Les défis sé- curitaires du moment commandent une professionnalisation des cadres et dictent des comportements renforçant l’éthique et la déontologie. Source GNM *Le titre est de la rédaction
Source: Clairon