Le président français a prévenu lundi que les soldats déployés au sud de la Libye sont prêts à attaquer les extrémistes qui traversent la frontière, mais le président du Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a refusé toute intervention militaire occidentale sur son territoire.

La planète s’inquiète de plus en plus de la situation en Libye, qui est en proie aux pires affrontements depuis la chute de la dictature de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est actuellement déchiré entre deux gouvernements rivaux.

Le président français François Hollande a demandé aux Nations unies d’intervenir pour mettre fin aux violences dans ce pays d’Afrique du Nord et au trafic d’armes dans la région du Sahel.

M. Hollande a exclu toute intervention unilatérale française en Libye, mais a promis que les forces françaises frapperont les extrémistes à chaque fois qu’ils sortiront de leurs cachettes.

À cette fin, la France a installé une base militaire dans le nord du Niger, à 100 kilomètres de la frontière libyenne. Environ 200 soldats sont déployés au poste désertique de Madama. Des drones américains et français opèrent déjà depuis Niamey, la capitale nigérienne.

Le président du Parlement libyen, Aqila Issa, a déclaré aux journalistes, lundi au Caire, qu’il rejette toute intervention militaire étrangère en Libye. Si une intervention militaire est nécessaire, a-t-il dit, la Libye se tournera vers ses frères arabes.

Par ailleurs, des avions de chasse déployés par le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale ont attaqué un pétrolier de propriété grecque dans une ville de l’est du pays contrôlée par les islamistes. Deux membres d’équipage ont été tués et deux autres blessés. L’attaque semble être le fruit d’un problème de communication.

Source: journalmetro.com