Le Le directeur de la Direction l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), Colonel Souleymane Dembélé a organisé sa traditionnelle conférence le jeudi 2 décembre 2021 dans la salle de conférence de ladite direction. C’était en présence du Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air, le Colonel Alou Boï Diarra, invité du jour ainsi que des partenaires dont la force Barkhane, la MUNISMA et l’EUTM.
Cette traditionnelle rencontre mensuelle de la Direction l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) avec la presse vise à partager la bonne information sur l’évolution des FAMA sur le théâtre des opérations effectuées sur toute l’étendue du territoire national, en mettant en exergue les activités menées sur le terrain d’opération.
Elle s’est déroulée en trois étapes: le point de la situation des opérations militaires ; les activités menées aux niveaux du MDAC et de l’Etat-major Général des Armées et l’intervention de l’invité du jour en la personne du Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air, Colonel Alou Boï Diarra.
Au cours de son intervention, le directeur de la DIRPA colonel Souleymane Dembélé a rappelé que le théâtre de l’opération Maliko a été marqué par la présence des GAT dans les localités du centre, notamment dans les secteurs de Niono, Diabali, Dogofri et Djenné.
« Leur effort a consisté à exercer plus de pression sur les populations en zone Office du Niger où ils parviennent à créer un climat délétère, rendant difficile à toute entreprise humaine », a-t-il indiqué.
Cependant, le mois de novembre a été marqué par une accalmie de la situation générale et cela grâce au changement de la posture des FAMa contre les attaques et leur réadaptation par rapport à la réalité du terrain.
«On a assiste a une recrudescence des attaques et des pressions contre les populations civiles, les empêchant de se livrer normalement aux travaux champêtres, les obligeant à signer des pactes de paix ou de non-agression et au plus fort à incendier les récoltes surtout dans le secteur de Niono», a-t-il martelé.
A l’en croire, ces résultats font suite après plusieurs frappes aériennes effectuées par l’armée de l’air malienne, en coordination avec les forces terrestres notamment dans les théâtres Est, Centre et Sud de l’Opération Maliko, qui se sont soldées par la neutralisation d’une centaine de terroristes.
A l’ouest du pays, vers Nara et Guiré des actions dynamiques sont en cours à travers les FRAGO TIEESIRI et KELETIGUI en vue de détruire les sanctuaires et neutraliser les Groupes Armés Terroristes. La période a été aussi marquée par des poses d’Engins Explosifs Improvisés (EEI).
Le Chargé de communication du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, Boubacar Diallo répondant à une question relative au retrait de la force Barkhane a souligné que cette coopération entre l’armée française et l’armée malienne est une nécessité.
«La vision qui consiste à dire qu’ils sont venus aider le Mali est exacte, mais la réalité de la question dépend simplement d’un problème de solidarité, c’est un problème de défense. Ceux qui sont avec nous c’est par sympathie pour nous, mais aussi par devoir de contribution à la lutte pour la sécurité internationale», a-t-il laissé entendre.
Après avoir donné un bref aperçu sur la mission de l’Armée de l’Air qui est une composante de l’Armée malienne dont la mission principale est d’assurer l’intégrité de l’espace aérien national, le Chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air (CEM-AA), le Colonel Alou Boï Diarra, lui-même de commandant des avions de transport militaire a souligné que dans le cadre des opérations, la coordination des actions entre les forces terrestres et les interventions aériennes a permis de surprendre et neutraliser plusieurs terroristes.
Selon lui, les terroristes disparaissent dans la nature après leurs forfaitures et utilisent la population comme un bouclier humain.
Chose qui complique la tâche des pilotes dans les différentes opérations. Les chaines de renseignement ont été considérablement raccourcies pour permettre aux personnels navigants d’engranger plus de succès sur le terrain poursuit-il.
Et d’ajouter que les plus hautes autorités du pays sont à pied d’œuvre pour renforcer la capacité opérationnelle de la troisième dimension.
Cela s’explique par l’acquisition récente des 4 aéronefs de combat de type M-171 et plusieurs autres équipements de pointe sont attendus, s’est-il confié. Le colonel Diarra a exprimé toute sa satisfaction aux autorités du pays et à la nation malienne toute entière pour cette prouesse.
Il dira qu’aujourd’hui la montée en puissance des FAMa ne fait plus l’ombre d’un doute.
Il est à noter que l’armée de l’air est une composante à part entière de des forces armées maliennes, créée le 6 février 1976, sous la même dénomination actuelle.
Kadi DIALLO
Source: Échos Médias