Après quarante-huit heures passées sur le sol malien, l’ex président du Nigéria, Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne a regagné son pays avec sa délégation. Il a échangé avec les nouvelles autorités de la transition et participé à la prestation du serment de celle-ci. Cependant, la position de la conférence des chefs d’état et des gouvernements de l’organisation des pays de l’Afrique de l’ouest sur la transition au Mali a été une fois encore réaffirmée par Goodluck Jonathan.
Dans un communiqué lu devant la presse, le vendredi, 25 septembre 2020, le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan et sa délégation ont rappelé le rôle de la mission de la CEDEAO dans cette crise. Dans ce communiqué final l’organisation régionale a souligné qu’elle est principalement concernée par la préservation de la démocratie constitutionnelle dans la sous-région et non, par le soutien d’un régime quel qu’il soit.
La CEDEAO a demandé la libération des personnes arrêtées le jour du coup d’état. “La délégation s’est fortement préoccupée de la situation des personnalités civiles et militaires de l’ancien régime en détention depuis le 18 Août 2020’’, indique le communiqué qui ajoute que la mission a pu rencontrer l’ancien Premier ministre, Dr Boubou Cissé. Elle insiste sur la libération urgente de ces personnalités conformément aux décisions des chefs d’état et de gouvernement de la CEDEAO.
Cependant, la mission de la CEDEAO conduite par l’ancien président Nigérian dit avoir pris acte de la nomination et de l’investiture de M. Bah N’Daw en qualité de Président de la transition qu’elle félicite chaleureusement et lui souhaite plein succès dans la conduite de sa mission. La CEDEAO a une fois encore rappelé aux autorités militaires qui gèrent actuellement le pays “l’importance et l’urgence de la nomination d’un premier ministre chef du gouvernement civil, qui sera chargé de conduire sous l’autorité de la transition les chantiers des reformes du dialogue national inclusif (DNI) et de préparer les prochaines élections présidentielle et législatives’’.
Le Médiateur de la CEDEAO a exprimé la volonté de la CEDEAO “l’importance d’obtenir la version finale et officielle de la charte de la transition prenant en compte les décisions issues du sommet des chefs d’état et des gouvernements de la CEDEAO’’. La CEDEAO a une fois encore insisté “la dissolution du CNSP avant ou après l’investiture du Président de la transition’’. “Les responsabilités du vice-président sera chargées de la sécurité et de la défense. L’impossibilité du Vice-président de remplacer le Président de la transition et la durée de la transition est de 18 mois à compter de 15 septembre 2020’’, a laissé entendre Jean-Claude-Kassi Brou, Président de la Commission. Alors que dans la réquisition spéciale du Procureur (…)
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KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON