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La Belgique exclut pour l’instant le déploiement de 250 militaires au Mali

La ministre de la Défense Ludivine Dedonder estime que les conditions “ne sont plus réunies pour le déploiement d’un contingent militaire belge CATSG (Combined Arms Task Sub Group) au Mali pour renforcer Takuba”, a-t-elle annoncé mardi en commission mixte Défense-Affaires extérieures de la Chambre.

L’avenir de cette mission du groupement européen de forces spéciales Takuba sera discuté “dans les prochains jours et communiqué d’ici peu”, a ajouté la ministre lors d’un échange de vues sur la situation au Sahel, en compagnie des ministres des Affaires étrangères Sophie Wilmès et de la Coopération Meryame Kitir.

La Belgique participe à deux opérations au Mali: la mission de maintien de la paix des Nations unies (MINUSMA) et la mission de formation de l’Union européenne (EUTM). À cette dernière participent 11 militaires belges, dont 10 se trouvent à Bamako et à Koulikoro et un à Bruxelles (cellule de soutien). En outre, une quinzaine de militaires belges sont présents au sein de la MINUSMA, à Bamako et à Gao. Un déploiement plus large de la Belgique dans la “task force” Takuba, de quelque 250 militaires, avait été envisagé en 2022. Au vu de la situation sécuritaire, le gouvernement estime donc que les conditions ne sont pas réunies pour déployer un contingent belge dans ce contexte. “Il ne s’agit pas d’un retrait unilatéral de Takuba”, a précisé Mme Dedonder en commission, “mais bien que les conditions pour renforcer Takuba ne sont pas réunies”.

Demain/mercredi, le Premier ministre Alexander De Croo sera à Paris, à l’invitation du président Emmanuel Macron, la France étant le principal contributeur à Takuba. La situation au Sahel sera évoquée lors de ce mini-sommet qui rassemblera dirigeants africains et européens. Le Danemark et la Suède ont déjà annoncé leur retrait de Takuba.

Une nouvelle discussion sur le mandat de la MINUSMA est, elle, attendue en juin, a rappelé Sophie Wilmès. Celle-ci réunira les Européens, mais aussi la Russie, ce qui sera utile pour évaluer leurs intentions, a jugé la ministre des Affaires étrangères. En commission, elle a rappelé les inquiétudes internationales concernant la présence du groupe Wagner dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, une milice privée russe liée au Kremlin.

 

Source: lalibre

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