Depuis la Tribune du coton à Kita, le Chef du gouvernement a encore asséné ses vérités aux amis et partenaires du Mali.
Choguel Kokalla Maïga, a d’abord rappelé le caractère illégal, illégitime et inhumain des sanctions imposées au Mali qui ne visent qu’à déstabiliser notre pays au moment même où nos FAMAS remportent d’éclatantes victoires sans précédent sur les terroristes. Notre objectif, dira le Chef du gouvernement, est de pacifier l’essentiel du territoire avant de vouloir organiser des élections. Cet acharnement sur le Mali, qu’il qualifie de terrorisme politique, diplomatique et médiatique ne fera pas fléchir les autorités de la Transition, qui sont chévillés aux intérêts du peuple malien, a t -il rappelé. « Nous sommes reconnaissants des efforts consentis dans notre pays. Le peuple malien n’est pas ingrat.
Cependant nous n’acceptons pas qu’on nous piétine, qu’on nous méprise. Notre dignité n’est pas négociable. Si la France rappelle son intervention de 2012, qui s’est vite transformée en échec, qu’elle n’oublie pas que ce sont des Africains qui sont morts hier pour libérer la France », a martelé le chef du gouvernement.
« Nous analysons les situations. De l’assassinat de Kaddafi en violation de la résolution des Nations-unies, à la tuerie de Bounty en passant par Serval et Thiaroye, nous observons avec lucidité. Alors, il est temps que la France comprenne que les temps ont changé, il faut changer avec le temps. Il est temps que la France comprenne que les dirigeants actuels au Mali savent ce qui est bon pour le pays. Ils exigent qu’on respecte le Mali et c’est seulement à ce prix que la coopération peut se poursuivre en préservant surtout les intérêts et en respectant notre souveraineté pleine et entière », a conclu, Choguel K Maïga, sous les ovations nourries des populations de Kita.
Source : CCRP/Primature